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Catégorie : Actualité
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ADESMA France

Une campagne de formation en ostéopathie énergétique et réflexologie auriculaire a été menée durant la première quinzaine de novembre par une équipe de formateurs de l’Association ADESMA France.

Cette opération s’adressait à au personnel médical, paramédical et aux tradipraticiens et s’est poursuivie par une campagne de soins gratuits à Diego Suarez et dans trois communes rurales environnantes. Eclairage sur ces pratiques. L’ostéopathie énergétique est un soin global (de la tête aux pieds), doux (énergétique, sans craquements) et précis (dosé avec justesse) pour rétablir la détente et la mobilité de toute la structure osseuse et musculaire. Cette méthode, mise au point par Maurice Poyet se situe au carrefour de l’ostéopathie et de la médecine énergétique chinoise. Elle vise la détente et la mobilité des articulations, des muscles, des organes et viscères ainsi que du squelette et de tous les os qui le composent. La pratique est semble-t-il indolore et sans effets secondaires, ni toxicité.
« Notre mission a tout d’abord commencé par la formation de 19 personnes aux pratiques de l’ostéopathie informationnelle POYET et l’auriculothérapie sans aiguilles. » nous explique Luc Kaumann, formateur et Président de l’association ADESMA France. « Dix formateurs membres de l’ADESMA, Association pour le Développement, l’Education et la Santé à Madagascar ont participé à cette formation qui s’est déroulée du 3 au 6 novembre à l’Hôtel de La Poste. Une fois l’équipe fédérée et formée, une vaste campagne de soins gratuits a été menée à Diego Suarez et dans les trois communes rurales d’Anamakia, Antanamitarana et Ramena en lien avec la Direction Régionale de la Santé, l’Ordre des médecins et la Commune Urbaine de Diego Suarez.
Lors de ces missions sur terrain, nous nous sommes rendus compte que les problèmes rencontrés en brousse n’étaient pas les mêmes qu’en ville, les patients présentaient davantage de troubles articulaires dans les communes rurales du fait de la pénibilité de leur travail.
Même si nous avons bien conscience que notre action est ponctuelle, le bilan de nos deux semaines à Diego est pour nous très positif puisque 450 soins ont pu être prodigués durant notre campagne de soins. Il nous faudra cependant veiller à la pérenniser en poursuivant nos échanges à distance avec le personnel de santé formé et ainsi renforcé leur pratique. Aussi, le partenariat initié avec la Commune devrait également aboutir à la mise à disposition d’un local et ainsi permettre la poursuite des soins dispensé par le personnel formé localement. »
Si nous ne doutons pas que cette mission, qualifiée d’humanitaire par ses initiateurs répond aux problèmes rencontrés par de nombreuses personnes localement, on est en droit de s’interroger sur le dispositif mis en place par la suite pour permettre la poursuite des soins gratuits et sur l’appropriation réelle de ces nouvelles pratiques par le personnel de santé à Diego Suarez. Il est en effet surprenant qu’un tel projet se propose de travailler en partenariat avec la Commune Urbaine et sans coordination, aucune avec les différents services de santé de la région.
On peut aussi s’interroger sur la pertinence de ces initiatives privées qui se multiplient et ne favorisent pas la mise en place de solutions globales au problème de l’accès au soin et surtout de la «fuite des cerveaux» vers la capitale ou l’étranger.
Espérons que les différents projets d’infrastructures annoncés permettront une rationnalisation et une mutualisation de ces efforts.

Pour plus d’informations :
www.motspourmaux.org
Luc Kaufmann, Président ADESMA France : humanitaire.santé@gmail.com
Mr Jean-Yves, correspondant local ADESMA France : 032 50 142 05