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Catégorie : Actualité
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Le dénommé «Malaso»La volonté de mettre fin au phénomène «foroche» semble de plus en plus évidente comme en témoignent les deux interpellations récentes de présumés meneurs, dont une a eu une issue fatale.

Dans la soirée du mercredi 22 juin, les policiers qui poursuivaient un dénommé «Patrick» qui venait de s’enfuir du Commissariat Central où il avait été placé en garde à vue, se sont vus obligés de faire usages de leurs armes devant la résistance opposée par le fuyard. Celui-ci est rapidement décédé de ses blessures.
Soucieux de venger la mort d’un de leurs leaders, mais aussi dans le cadre de rivalités de groupes de jeunes de quartiers, des jeunes délinquants se sont introduits dans les locaux du CEG PK3 pour y semer la terreur. Racket, caillassage des élèves et professeurs, mais aussi coups de poignard. Les individus pour pouvoir s’introduire dans le collège s’étaient revêtus de blouses d’écoliers.
Les forces de l’ordre, averties par les enseignants, arrivaient trop tard pour pouvoir arrêter les fauteurs de troubles. Mais quelques jours plus tards, ayant reçu des informations, elles procédaient à l’arrestation d’Hassan Roland, dit «Malaso», soupçonné d’être l’auteur d’un grand nombre d’exactions. L’annonce de son arrestation et de sa prochaine incarcération au centre de Joffreville a mis en confiance plusieurs de ses victimes qui étaient restées silencieuses jusque là par peur de représailles et trois nouvelles plaintes contre lui ont ainsi été déposées lundi et mardi pour coups et blessures, vols avec effractions, association de malfaiteur. Il sera prochainement déféré devant le procureur qui décidera de son sort
Ces actions ont provoqué des troubles chez les jeunes délinquants qui, en suivant le cortège funéraire de «Patrick», ont eu des velléités de s’en prendre au commissariat, velléités vite refroidies par l’imposant dispositif de sécurité déployé par les forces de l’ordre. Ils n’en sont toutefois pas restés là et un bus notamment a été victime de jets de pierres, et un passant a reçu un coup de pelle.