Imprimer
Catégorie : Actualité
Publication :

Depuis leurs emménagements il y a trois mois, la plupart des propriétaires des trano mora n'ont cessé de faire des réparations et des aménagements sur leurs logements.

Les murs de certains de ces logements sont fissurés, les portes ont dû être remplacées… La peinture autant de l'intérieur que de l'extérieur ne satisfaisant pas bon nombre d'acquéreurs, le service de l'aménagement du territoire leur a conseillé de présenter une demande à l'entreprise, chargée des travaux de construction, ENGEMAFI, mais jusqu'à ce jour, ces demandes n'ont reçu de réponse.

Si certains ont été pressés pour s'installer à la cité Mandroso, afin d'éviter de payer deux sommes : au locateur et à la SEIMAD, d'autres ont préféré attendre que les travaux qu'ils ont demandé soient effectués. Ainsi actuellement, nombreux sont les logements qui sont restés inoccupés. Lors de l'acquisition de ces domiciles, il a été déclaré qu'aucune modification ou extension ne peuvent être réalisées sur les maisons. Ce n'est qu'après paiement de la totalité du logement que des modifications peuvent être apportées suivant un plan type préétabli. L'ambiguïté sur cette recommandation concernait son application sur les dépendances : clôture, garage et bassin pour la lessive. Après l'installation des familles dans leurs nouveaux domiciles, la sécurité est devenue tout de suite préoccupante ; les propriétaires ont clôturé leurs maisons, certains ont construit des garages Or, il y a trois semaines, le plan type de clôture leur a été présenté par le service de l'Aménagement du Territoire. La population de la cité Mandroso a instantanément contesté toute possibilité de démolition de ce qu'ils ont mis en place. « Ce que nous avons construit est très loin du plan type que l'on nous a montré, il est donc fort possible que l'on procède à la démolition de cette clôture qui m'a coûté des millions » nous explique un propriétaire de trano mora.
Les habitants sont maintenant en quête d'un terrain d'entente et cherchent à établir le dialogue avec l'Aménagement du Territoire. Rendez-vous était donné pour une rencontre le lundi 25 mars, mais le Chef de service s'est rendu dans la Capitale et la discussion n'a pu avoir lieu. Les acquéreurs de trano mora attendent donc dans l'inquiétude la décision définitive de l'Aménagement du Territoire quant au sort de ces nouvelles constructions.

■ V.M