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16 à 23 ans, c’est la tranche d’âge de sept jeunes appréhendés par la police le samedi 15 mars. Ils sont impliqués dans un meurtre perpétré dans la nuit du 28 février à Antsiranana

Pendant deux semaines, la police a recherché les meurtriers de Faonty Storni, un homme de 26 ans, originaire de Nosy Be. C’est en s’attaquant à un taxi-moto que la plupart de ces jeunes ont été arrêtés.

Dans la nuit du 28 février au 1er mars vers 2h, un taxi-moto conduisait Faonty Storni à Soafeno. Arrivé à la hauteur du bar Maresaka, il a demandé à descendre. A peine sorti, une bande de jeunes s’est attaquée à lui, lui jetant des bouteilles en verre. Un membre du gang prénommé Jean de Dieu l’a frappé à la tête avec une bouteille que même l’auteur lui-même s’est blessé au doigt. Après avoir grièvement blessé la victime, la bande a pris la fuite. Le chauffeur du taxi-moto, témoin impuissant de cette scène de violence a remonté le blessé dans son véhicule et l’a emmené à l’hôpital. Il s’est ensuite rendu au commissariat central pour témoigner. Il se souvenait des visages des agresseurs de son client, qui malheureusement a rendu l’âme dimanche 2 mars à l’hôpital des suites de ses blessures. Pendant la durée de son hospitalisation et jusqu’au jour de l’enterrement au cimetière communal, personne n’a réclamé le corps. Le 15 mars, le chauffeur du taxi-moto a reconnu deux des agresseurs, il a tout de suite informé le commissariat central de cette découverte. Le même jour, il est appelé au commissariat pour identifier les jeunes. Ils étaient nombreux à être arrêtés par la policier après des actes de violence perpétrés le 14 mars contre un taxi-moto qui ne voulait pas les emmener. Le conducteur du tricycle a porté plainte d’où ces arrestations. Le conducteur du taxi-moto qui transportait Faonty Storni à l’hôpital a reconnu les six comparses parmi les membres du gang arrêtés : cinq hommes et une jeune femme. Durant l’enquête, Jean de Dieu, 20 ans a avoué avoir porté le coup (fatal) sur la tête de Faonty Storni. Son doigt porte d’ailleurs encore la marque de la blessure qu’il s’est faite lorsque la bouteille a éclaté dans sa main.
Les arrestations ne sont pas restées à six individus puisque le dimanche 16 mars, le commissariat central reçoit un appel indiquant qu’une jeune femme impliquée dans le meurtre est dans un taxi-brousse qui va se rendre dans la Capitale. Les éléments du commissariat ont poursuivi la voiture jusqu’à une station d’essence. La fille, prénommée Nazra, âgée à peine de 16 ans a été arrêtée.
Le meurtre de Faonty Storni ne sera donc pas impuni. Après enregistrement des renseignements sur chaque présumé au niveau de la police judiciaire, l’affaire sera transmise au parquet.
C’est donc la collaboration des conducteurs de taxi-moto avec la police qui a permis de mettre la main sur les sept individus : Jean de Dieu 20 ans, Wave, 19 ans, Millard G. 19 ans, Amido 19 ans, Lucinie qui a 23 ans, ainsi que Dominique et Nazra. L’on apprend par ailleurs que cet acharnement et les violences contre la victime, Faonty Storni n’avaient pas de raison spécifique, les agresseurs ne s’en prenaient pas à lui pour soustraire des biens matériels (argent, téléphone ou autre). Il était juste au mauvais endroit au mauvais moment face à une bande assoiffée de violences.

■ V.M

Commentaires   

-2 # accusation sans preuvebonnaveira 20-03-2014 06:42
La recrudescence des agressions et meurtres à Diégo ces derniers temps ne justifie pas de publier des articles comme celui la qui font de quelques jeunes des coupables désignés avant même leur jugement. De quel droit peut on publier des photos de ces jeunes ainsi menottés ? C'est humiliant pour eux mêmes et pour toute leur famille. De quel droit peut on désigner ces jeunes comme coupables avant que la justice ne se soit prononcé ? La Tribune de Diégo ne devrait pas publier de tels articles sans vérifier ces sources. L'histoire telle qu'elle est décrite est pleine d'erreurs et d'approximation s, et pire le journaliste porte un jugement de valeur sans se soucier des conséquences de ses propos pour les familles. Je connais personnellement 2 des jeunes sur cette photo et je peux vous certifier qu'ils n'ont rien à voir avec l'affaire de meurtre. Ils ont été interpellés par erreur parce qu'ils se trouvaient avec le coupable présumé en train de boire un verre le soir du 16 mars. Alors que le meurtre a eu lieu le soir du 28 février. Il y a parmi les jeunes en photo plus de victimes que de coupables. Victimes d'une injustice qui est en train de se monter dans les bureaux de la police de Diégo Suarez. Je connais parmi ces jeunes une personne qui, le soir du 28 février, n'est pas du tout sortie boire un verre puisqu'elle pleurait la mort de son jeune frère, assassiné le soir du 1er décembre 2013 et pour lequel la police de Diego n'a toujours pas trouvé le coupable. Le 28 février son frère aurait du fêter l'anniversaire de ces 19 ans. Et la voila maintenant accusé sans aucune preuve et en prison alors qu'elle est encore en deuil de la mort de son frère. C'est un comble ! Nous devons réagir contre cette injustice et rétablir l'honneur de cette jeune fille. C'est ce que je vais m'efforcer de faire pour rétablir la vérité.

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