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Catégorie : Brèves
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La gendarmerie propose pour l'instant l’augmentation du nombre de gendarmes sécurisant le parc dans l’attente de l’accord de Madagascar National Parks, gestionnaire du parc
La gendarmerie propose pour l'instant l’augmentation du nombre de gendarmes sécurisant le parc dans l’attente de l’accord de Madagascar National Parks, gestionnaire du parc

En visite dans le parc national de la montagne d’Ambre, deux touristes anglais ont été délestés le 27 septembre de leur appareil photo, téléphones et liquidités. Ce récent fait divers refait sortir la question de la sécurisation des sites touristiques du nord de Madagascar

L’acte a été commis dans la matinée du 27 septembre alors que les deux touristes visitaient le parc national de la montagne d’Ambre. Ils étaient accompagnés de deux guides, un local et un d’Antananarivo. Fait étonnant, les touristes étaient guidés hors du circuit normal. Vers 9h30, ils se sont fait aborder par trois individus qui leur ont exigé de donner les objets de valeur dont leurs téléphones, appareil photo et argent. Les enquêteurs ont une piste, mais jusqu’à aujourd’hui les auteurs n’ont pas été identifiés.
Le commandant interrégional de la gendarmerie nationale Antsiranana, le colonel Tsivahiny Patrick affirme que la présence de quatre gendarmes opérant dans la montagne d’Ambre ne suffit pas pour sécuriser ce site touristique majeur du nord de Madagascar. Il explique que les dispositions appliquées auparavant ne convenaient pas aux touristes. « Cela consistait à regrouper les touristes avec leurs guides et les faire accompagner par un gendarme » a-t-il annoncé. Ainsi l’action des quatre gendarmes se limite depuis peu à la patrouille à l’intérieur du site. Le colonel Tsivahiny Patrick déplore aussi que le parc ne soit pas couvert par le réseau téléphonique, « il n’y a pas de radio ou de talkie walkie pour pouvoir communiquer ». La solution serait pour l’instant l’augmentation du nombre de gendarmes sécurisant le parc, proposition faite par la gendarmerie et dans l’attente de l’accord de Madagascar National Parks, gestionnaire du parc. Il incombe en effet à ce dernier de supporter une partie des charges financières pour la sécurisation du site.
■ V.M