Le recensement des bois de rose en stock est effectué au niveau de onze régions de la Grande île. A Antsiranana, pour la région DIANA, le comptage et marquage des rondins, morceaux et madriers de bois de rose ont été effectués les 17 et 18 novembre
Le comptage a été réalisé par le Comité Interministériel chargé de l’assainissement de la filière bois de rose et bois d’ébène. Il s’agit de bois de rose saisis, entre autres, dans le district d’Antsiranana II en 2011 et au port d’Antsiranana en 2013. 77 rondins et 183 madriers ont été recensés au SRMT7, Service Régional des Matériels Techniques N°7. La découverte de 200 bonara (bois d’ébène) parmi les bois de rose en a surpris plus d’un, camouflage de bois de rose détournés ou stockage mélangé des bois ? Le recensement s’est poursuivi par le comptage des bois stockés à la direction régionale de l’environnement, de l’écologie, de la mer et des forêts. Des rondins de bois de rose se trouvent aussi à l’Etat-major de la gendarmerie, Antranobozaka. Depuis la saisie effectuée en 2013, les rondins sont scellés dans des conteneurs. Le procès-verbal fait état de 1 177 rondins.
Les différentes procédures concernant les bois de rose conduiraient au final à leur exportation. Le recensement des bois de rose saisis doit être effectué avant la fin de l’année 2015 et le résultat de l’audit est à transmettre à la CITES, convention sur le commerce international des espèces de faune et flore sauvages menacées d’extinction. A l’issue de la réunion du comité permanent de la CITES qui se tiendra en janvier 2016, une décision sera prise quant à l’exportation légale de ces bois de rose recensés. La mise en place d’une unité de transformation est par ailleurs annoncée pour mettre fin à l’exportation brute de ces bois précieux. Madagascar a obtenu un financement de 4 millions de dollars de la Banque Mondiale pour l’assainissement de la filière bois de rose.
■ V.M