Imprimer
Catégorie : Brèves
Publication :

Depuis sa création en 1996, l’Association Diego Développement Madagascar (ADDM) ne cesse de poursuivre ses objectifs de promotion du développement de la région et de la nation

Créée le 24 mai 1996, l’association portait le nom d’ADRD. En 2006, elle a été transformée en ONG et a pris le nom d’ODRD. En 2011, un autre changement de nom s’opère et c’est à partir de cette année qu’elle prend le nom d’ADDM. L’association se focalise sur deux objectifs, celle de l’amélioration des conditions de vie de la population en général et des enfants pauvres en particulier dans le domaine de la santé, la nutrition et l’éducation ; mais elle a également pour but le développement économique culturel et social de la région DIANA. Pour atteindre ces objectifs posés, plusieurs projets ont été mis en œuvre. En 2003, l’ADDM a effectué un projet de mise en place d’une plateforme de réhabilitation des infrastructures ; en 2005 – 2006, un projet de sensibilisation pour la lutte contre les MST et le SIDA a été élaboré. Mais les deux principaux projets qui sont encore en cours sont le projet d’INSertion à l’École des Enfants issus des FAmilles très Pauvres (INSEEFAP) qui a débuté en 1998 ainsi que le projet de Lutte COntre la Malnutrition (LUCOMA) en 2010. Pour être parrainé par l’ADDM et bénéficier de ces projets, il faut remplir plusieurs conditions. Une de ces conditions est d’appartenir à une famille en difficulté sociale et financière. Mais également, il faut que l’enfant soit scolarisé dans des écoles publiques en classe de CM1 jusqu’en CE1 et de 6e en 4e, qu’ils aient un niveau scolaire satisfaisant pour être sûr que l’enfant veut étudier et finira ses études jusqu’à la fin, que les enfants soit issus d’une famille monoparentale, d’une famille nombreuse ou élevée par autrui. L’association ne prend pas en charge les enfants de la classe CP puisqu’ils ne sont pas encore stables dans leur étude, ni les classes d’examen puisque si l’échec à l’examen national se présente, ces enfants vont probablement arrêter les études. En 20 ans d’existence, l’association a parrainé 322 enfants, cinq d’entre eux sont à l’université d’Antsiranana et deux ont eu leur licence et sont allés dans la capitale pour poursuivre leurs études.
■ Raitra