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Le domaine de l’exploitation minière à Madagascar fourni 30 % des recettes d’exportation, 14 % des recettes fiscales, 40 à 60 % d’Investissements Directs Etrangers (IDE) et 2, 12 % du Produit Intérieur Brut (PIB)
Le domaine de l’exploitation minière à Madagascar fourni 30 % des recettes d’exportation, 14 % des recettes fiscales, 40 à 60 % d’Investissements Directs Etrangers (IDE) et 2, 12 % du Produit Intérieur Brut (PIB)

Officiellement, Madagascar produit 500 kg d’or par an. Mais ce chiffre ne correspond pas à la réelle production des sites d’or de la grande île. Le secteur minier de la grande île est sous exploité et à besoin d’être redynamisé par l’élaboration et la mise en place de juridiques cadres performants

Code minier orienté vers la formalisation des petits exploitants

Le domaine de l’exploitation minière à Madagascar fourni 30 % des recettes d’exportation, 14 % des recettes fiscales, 40 à 60 % d’Investissements Directs Etrangers (IDE) et 2, 12 % du Produit Intérieur Brut (PIB). Le ministre auprès de la présidence en charge des mines et du pétrole lance un appel fort pour la sécurisation et la formalisation de ces secteurs à Madagascar. Les exploitants des richesses souterraines à Madagascar, surtout les petits exploitants, qui sont pour la plupart informels, pensent que le domaine de l’exploitation minière est un domaine qui ne requiert pas de connaissance académique. Ils pensent que c’est un métier ancestral et qui peut être pratiqué par tous. De ce fait, ce secteur est atteint d’un retard de progression, surtout sur l’informatisation des données recueillies. Cependant, en évaluant les résultats de production dans une localité donnée, il est possible d’avoir une connaissance des produits qui ont été récoltés, des prix de ces produits, des ristournes et autres taxes qui doivent revenir à la commune. Mais souvent, les communes qui possèdent des zones d’exploitations des produits miniers sont les moins développées. Elles ne perçoivent pas ce qu’elles devraient percevoir normalement de ces exploitations. Les ressources leur manquent donc pour pouvoir développer ces communes. C’est le cas de la commune rurale Andrafiamena-Andavakoera, où se trouve Betsiaka. Ces exploitations apportent peu, pour ne pas dire aucun bénéfice à leur commune puisqu’elles sont illégales la plupart du temps. « Il faut formaliser ce secteur pour qu’il soit bénéfique à la commune qui l’abrite. Il faut mettre au point un système de suivie et de traçabilité allant de la recherche, à l’exportation en passant par la production et la collecte » a expliqué le ministre auprès de la présidence en charge des mines et du pétrole, Zafilahy Ying Vah. Il a aussi déclaré que les petits exploitants devraient avoir plus de place vu qu’ils sont les plus nombreux et les plus informels. Cet objectif est inscrit dans l’amélioration du code minier et pétrolier. Une campagne de réflexion sur cette amélioration s’est tenue dans la ville d’Antsiranana durant les journées du jeudi 16 et vendredi 17 février. Il est sorti de ces ateliers que les petits exploitants informels produisent des produits de mauvaises et de basses qualités qui ne respectent pas les normes internationales en vigueur. De ce fait, les collecteurs achètent ces produits à un prix trop bas. Dans la réflexion sur le code minier et pétrolier revisité, les collecteurs seront considérés comme les « mpandanja » (peseurs) mais seulement dans la commune où ils exploitent. Les dits « petits patrons » qui sont des sponsors des petits exploitants qui leur donnent les matériels nécessaires et qui leur donnent également de la nourriture seront régis par une loi qui sera inscrite dans ce code revisité. Ces « petits-patrons » qui ne cherchent pas les produits miniers sur le terrain mais qui « sponsorisent » les petits exploitants contraignent ces derniers à leur verser la moitié de leur gain. La police des mines se chargera de la traçabilité des produits miniers. Quand cette entité aura les résultats de cette traçabilité, il sera possible de déterminer les parts de bénéfices, de taxes et de ristournes qui doivent revenir aux différents institutions dont les communes, les régions et les provinces qui abritent des sites d’exploitations miniers ainsi que pour les exploitants.

Code pétrolier orienté vers l’exploitation

Il existe dans la grande île 80 puits profonds et 700 puits moyens officiellement recensés. Ce qui fait un ratio d’un puits pour 10 000 m2 pour Madagascar. Madagascar est encore sous exploité quand il s’agit de l’exploitation du pétrole. Avant de venir à Madagascar, les investisseurs posent plusieurs questions telles que « les ressources existent-ils ? Sera t-il facile de trouver un financement dans le pays ? Les technologies adaptées pour l’exploitation existent-elles dans le pays ? ». Malheureusement, Madagascar n’a pas la possibilité de satisfaire ces demandes. C’est pour cela que le gouvernement a mis au point le contrat de partage de production entre la nation et l’exploitant. Dans ce contrat, le financement pour l’exploitation, les matériels utilisés proviennent de la société exploitante, les dispositions de ce contrat ont été mises au point pour avantager cette société exploitante. L’exploitation dans le domaine pétrolier commence à progresser. Le site de Tsimiroro est en phase de développement, en outre deux puits de gaz sec de 23 milliards de m3 au total ont été mis en place dans le sud de l’île et d’autres seront encore mis en place afin d’accroître la production. Pour cela il est primordial d’améliorer le code pétrolier existant. Cette amélioration vise en premier lieu à perfectionner la structure existante dans ce domaine. Il faut mettre en place une nouvelle gouvernance mais également un responsable de production. Le but étant de trouver la manière de pouvoir faire bénéficier tant les collectivités que les exploitants. Et ce sont les retombés de ces exploitations qui peuvent permettre de faire des investissements dans la localité exploitée.
■ Raitra

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