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Le COMESA vise à promouvoir la libre circulation des biens, services et de la main d’œuvre, les investissements, le développement des infrastructures et économie bleue, la facilitation du commerce, les questions transversales en genre et affaires sociales, à l’adaptation au changement climatique et autres ainsi que la paix et la sécurité. Son but est d’aller vers un marché commun et même vers une union économique et monétaire.<
Le COMESA vise à promouvoir la libre circulation des biens, services et de la main d’œuvre, les investissements, le développement des infrastructures et économie bleue, la facilitation du commerce, les questions transversales en genre et affaires sociales, à l’adaptation au changement climatique et autres ainsi que la paix et la sécurité. Son but est d’aller vers un marché commun et même vers une union économique et monétaire.

Exporter des produits agricoles, artisanaux ou autres de Madagascar n’est pas d’une grande facilité. Un des blocages dans ce secteur est la recherche de marché et de débouché. Si la plupart des exportateurs visent les pays européens et américains, les pays africains sont désormais un marché ouvert pour les exportateurs de Madagascar

Le Marché commun de l'Afrique de l'Est et de l'Afrique australe (COMESA) constitue un grand marché avec ses 19 pays membres. Il a pour rôle d’aider les pays membres à compléter leur redressement économique, assurer leur croissance soutenue et leur développement. Selon les explications du directeur de la promotion des échanges extérieurs, Rakotoson Fanomezantsoa Gilchrist, lors de l’atelier de sensibilisation des autorités publiques et des opérateurs du secteur privé de la région DIANA sur l’intégration de Madagascar au sein du COMESA et les programmes du COMESA, « exporter vers les pays membres du COMESA est plus facile pour les exportateurs en raison du partenariat dans le domaine du commerce qui existe entre les 19 pays membres. Le marché n’est pas seulement situé en Europe mais il y en également en Afrique ».

Les exportateurs font face à de nombreux obstacles

Mais même si de nouveaux marchés ne cessent d’émerger de part le monde, les exportateurs de Madagascar, de la région DIANA y compris, sont face à de multiples entraves. R. V. est exportateur de produits de tout genre comme les vanneries, les broderies, les pierres industrielles travaillées et brutes en guise de décoration, de collection et de fossiles ; mais également des pierres précieuses à l’occasion. Elle exporte vers les pays européens, la Suisse, et l’Afrique du Sud. Selon son expérience, ce sont les pierres, industrielles ou précieuses, qui posent le plus de problèmes. Lorsqu’un exportateur exporte ce type de produit, il est d’abord confronté à la variété des papiers nécessaires qu’il faut remplir pour être en règle. Selon R.V., il faut faire un papier pour les Mpitrandraka, un autre pour le lapidaire et encore un autre pour l’export. « Faire toutes ces paperasses nous demande du temps, beaucoup de temps. Il arrive même que pendant une semaine toute entière nous nous occupons seulement de ces paperasses » regrette R.V. Outre cette question de papier, les différents protocoles de fouille imposés font aussi barrage à l’exportation. La première fouille, une constatation par le service des mines, se déroule avant de déposer les papiers concernant les produits. Ensuite viennent les fouilles de la douane et du service des mines lorsque l’exportateur va entrer les produits dans un conteneur. S’en suivent les fouilles de la douane et du service des mines au port d’embarquement du produit, suivi d’un scan. Comme les papiers, ces fouilles doivent être faites en présence du propriétaire et cela prend également du temps. Un autre blocage réside dans la sûreté civile, imposé par le gouvernement et récolté par le biais de la société CSPI France/Samada. Pour cette sûreté civile, les exportateurs doivent payer 800 Ariary par kilogramme sur les produits non périssable. « C’est une perte pour les exportateurs. De plus, nous ne savons pas concrètement les actions qui vont être réalisées avec cet argent » affirme R.V. Elle conclu : « avec toutes ces fouilles, ces paperasses à compléter et la sûreté civile nous pensons que le gouvernement fait tout pour rendre les exportations invivables à Madagascar ».

Un comité interministériel en place

L’objectif de ce comité est de coordonner la mise en œuvre des programmes régionaux et nationaux, assurer le suivi de la mise en œuvre des décisions prises par le COMESA et la Tripartite, superviser et élaborer des rapports sur le progrès de la mise en œuvre des programmes régionaux. Il a été mis en place à Madagascar en 2014 pour satisfaire une condition d’accès au fonds du COMESA, dont le financement du programme de mise en œuvre de l’intégration régionale par la facilité d’ajustement du COMESA. Egalement, le COMESA a fait une requête face aux défis liés à la faible transposition des décisions régionales et des programmes d’intégration régionale au niveau national. Au niveau national, il a été établi après la reconnaissance de la nécessité d’optimiser l’adhésion de Madagascar au sein du COMESA et de relayer les défis liés en raison d’un déficit de coordination et de concertation au niveau national (échanges modestes, performance d’intégration moyenne, faible représentativité du pays dans les financements de projets et des ressources humaines). Ce comité a la faculté de soumettre des projets à financer par la facilité de coopération technique du COMESA, ou d’endossement de requête au titre de ce mécanisme de financement. Egalement, il est en charge de la coordination et du suivi de la mise en œuvre des engagements et décisions régionales au niveau national. En outre, elle fait office d’une plateforme de partage d’informations relative à l’intégration régionale au niveau du COMESA et de mobilisation quant aux actions à entreprendre
■Raitra

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