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« Diego Suarez fait rêver, mais y aller n’est pas à la portée de tout le monde. C'est à mille kilomètre et les frais de transports sont très lourds, sans parler du voyage qui est fatigant à cause de l’état de la route. Pour le voyage (en taxi-brousse parce que nous ne pouvons pas payer le voyage en avion), l’hébergement et visiter en famille les sites que l’Office promeut il faut prévoir des millions d’ariary »
« Diego Suarez fait rêver, mais y aller n’est pas à la portée de tout le monde. C'est à mille kilomètre et les frais de transports sont très lourds, sans parler du voyage qui est fatigant à cause de l’état de la route. Pour le voyage (en taxi-brousse parce que nous ne pouvons pas payer le voyage en avion), l’hébergement et visiter en famille les sites que l’Office promeut il faut prévoir des millions d’ariary »

La région DIANA, à travers ses offices de tourisme etsles opérateurs touristiques a participé au salon international du tourisme dans la Capitale. L’occasion de nouer des partenariats, mais également de faire le bilan et de plaider pour un renforcement de l’engagement de l’Etat pour un meilleur accompagnement.

La région DIANA, avec ses atouts et ses handicaps au salon international du tourisme

Il est indéniable que la région DIANA intéresse les touristes nationaux et étrangers. Le développement du tourisme dans le nord est primordial, non seulement pour l’économie de la région, mais pour tout le pays puisque les recettes générées par le secteur sont une dizaine de millions d’euros par an, soit plus de 35 milliards d’ariarys. Ces recettes connaîssent malheureusement une baisse régulière depuis le débuts des années 2010’ : 15 600 000 euro en 2012, 12 051 000 euro en 2014. La région DIANA continue de faire rêver les touristes nationaux qui étaient spécialement visés par le salon international du tourisme, ITM, du 2 au 4 juin à Antananarivo. En une journée, une hôtesse d’accueil du stand de l’office régional du tourisme de Diego Suarez a renseigné plus de 150 personnes sachant que l’ITM attendait 5 000 visiteurs durant ces trois jours. Diego Suarez et la région nord en général intéressent, seulement la bonne volonté ne suffit pas pour la visiter. « Diego Suarez fait rêver, mais y aller n’est pas à la portée de tout le monde. C'est à mille kilomètre et les frais de transports sont très lourds, sans parler du voyage qui est fatigant à cause de l’état de la route. Pour le voyage (en taxi-brousse parce que nous ne pouvons pas payer le voyage en avion), l’hébergement et visiter en famille les sites que l’Office promeut il faut prévoir des millions d’ariary » déplore Razafindrakoto Andrianaina qui venait de se renseigner auprès de l’ORTDS et avec ses quelques connaissances de la région nord. Koloina qui renseignait les visiteurs lors de l’ITM, International Tourism fair Madagascar, indique que la mer d’Emeraude et le parc de l’Ankarana sont les sites qui intéressaient le plus les potentiels touristes nationaux. Durant ce salon, des conférences étaient organisées pour présenter les sites touristiques des quatre coins de la Grande île dont ceux des régions lors de conférences dont les thèmes intéressaient surtout les investisseurs tels que la mise en concession des services ecotouristiques dans les parcs nationaux et les sites à fort potentiel touristique ou « le tourisme inclusif, vecteur de croissance durable pour les petites et moyennes entreprises malagasy ». Huit entités étaient présentes à Antananarivo pour représenter le secteur tourisme de la région DIANA. Pour Ismaël Mounibou, opérateur touristique et ancien président du conseil d’administration de l’office régional du tourisme, le salon international augmente la visibilité du tourisme à Madagascar. Seulement, « le secteur est pris en otage par le transport aérien » dit-il en rappelant que les activités peinent à se redresser et subissent toujours les effets de la grève chez Air Madagascar l’année dernière. Encore une confirmation du handicap que représente le transport aérien pour le tourisme. Participer au salon est pour cet opérateur le moyen de s’engager avec le ministère du tourisme pour une évolution du secteur « atteindre le double de ce qui a déjà été fait ces dernières années » souligne-t-il. Roland Ratsiraka de son côté affirme l’engagement de son ministère « pour mieux accompagner le privé ».

De bonnes intentions qui attendent de se matérialiser

Le ministre du tourisme, Roland Ratsiraka a donc déclaré dans le cadre de ce salon international du tourisme qu’un plan est en place pour doubler le nombre de touristes. La stratégie consiste à aller à la rencontre des partenaires par le Madagascar Promotion Tour, à signer des contrats de destination, à lutter contre le secteur informel… Roland Ratsiraka déplore d’anciennes pratiques qu’il annonce vouloir assainir dont « l’administration qui a peur, l’administration qui a le reflexe de sanctionner et de faire de l’abus de pouvoir. On n’est pas là pour freiner, on est là pour stimuler » annonce-t-il. Pour l’office national du tourisme de Madagascar (ONTM), les incitations fiscales, la facilitation de l’accès au crédit, la compétitivité de la destination et la visibilité en ligne de la destination figurent dans la priorité pour le développement du tourisme et par le tourisme. Joël Randriamandranto, président du conseil d’administration de l’ONTM interpelle toutes les parties prenantes car les opérateurs du secteur ne peuvent se battre indéfiniment seuls pour que « le tourisme soit le levier de développement économique ».
Pour la région DIANA et en particulier pour Antsiranana, le partenariat avec le projet PIC se concrétisera par la construction, à partir du mois d’août, d’un ecoshop à la montagne des Français, ainsi que d’un espace pour accueillir les visiteurs avec la mise en place de panneaux d’indication, de parking et de bâtiments sanitaires. La construction d’une route est programmée pour le site des Tsingy rouges qui bénéficiera aussi d’un ecoshop. Les travaux démarreront aussi dans les prochains mois, d’après le PCA de l’ORTDS, Ludovic Tafara Boris qui annonce aussi que les négociations avec l’ambassade de l’Afrique du sud à Madagascar pour un vol reliant Johannesburg, la Réunion, Antsiranana sont en cours. Le ministre a par ailleurs annoncé que le doit de visa exigé auprès des touristes croisiéristes sera supprimé à partir du mois de juillet.
■ V.M

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