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Un jardin tropical au cœur de la ville à visiter en famille
Un jardin tropical au cœur de la ville à visiter en famille

1.2 hectare de forêt tropicale hébergeant plus de 150 espèces végétales, des lémuriens, des crocodiles, des caméléons, des écrevisses, et ce en plein centre ville : c’est un dépaysement garanti que vous offre le Jardin Tropical nouvellement aménagé dans le Ravin Froger, à 200 m de la rue Colbert

Diego Suarez est une ville qui réserve bien des surprises au promeneur qui se donne la peine de la découvrir. A quelques dizaines de mètres de la rue Colbert, la principale rue commerçante de la ville, au fond de la rue Villebois Mareuil qui prolonge l’Avenue de France à partir de la rue de la Marne, s’ouvre le ravin Froger dans lequel 1,2 hectare de forêt ont récemment été aménagés en un jardin botanique et zoologique, pour le plus grand bonheur des promeneurs.

Le ravin Froger est une petite vallée fluviale très encaissée qui coupe l’est du plateau d’Antsiranana et va se jeter dans la baie de Port Jasmine. Pendant les premières années du développement de la ville, des ponts le franchissaient au niveau de l’avenue de France (La Vahinée - BNI), avant qu’il soit remblayé sur toute la longueur de l’avenue. Alimenté en eau toute l’année par plusieurs sources, il abrite depuis toujours une végétation dense et luxuriante. Il a longtemps été utilisé comme bananeraie, mais aussi comme... dépotoir. C’est par hasard au cour d’une discussion avec les propriétaires du terrain (René et Jeanne Lemoines, les producteurs de Tence Mena) que Nicolas Bigot, enseignant au Lycée Français, a eu l’idée de valoriser cet espace en le transformant en jardin botanique. Il a soumis cette idée à son ami Xavier Fesnau, ingénieur agronome installé depuis de nombreuses années dans la région et devenu spécialiste reconnu de la distillation d’huiles essentielles. Le projet était lancé : créer un espace agro-touristique au sein même de la ville, ouvert aux promeneurs et aux touristes, avec également une vocation pédagogique avec la volonté de permettre aux écoles de la ville d’organiser toutes sortes d’activités éducatives autours de l’agriculture et de la préservation de la faune et de la flore.

 Un des bassins aménagés dans le parc où se cachent de superbes écrevisses
 Un des bassins aménagés dans le parc où se cachent de superbes écrevisses 
Plus de cent cinquante espèces végétales

Après avoir entrepris un important travail de débroussaillage et d’aménagement des circulations dans le parc, les deux amis ont commencé à implanter une grande variété des espèces de plantes que l’on trouve dans le pays. A ce jour, plus de cent cinquante espèces sont ainsi présentes dans le parc, dont une cinquantaine au moins sont connues pour leurs propriétés médicinales.

Ylang ylang
Ylang ylang
La « fleur des fleurs »
Cacaoyer
Cacaoyer
Theobroma cacao
Pomme cannelle
Pomme cannelle
« Konikony » en malgache
Anthurium
Anthurium
Plante d’ornement
Alpina
Alpina
Famille du gingembre
Ravinala
Ravinala
« L’arbre du voyageur »
« Étoile Égyptienne »
« Étoile Égyptienne »
Pentas lanceolata
Baobab
Baobab
Adansonia Suarezensis
Crocodiles, lémuriens, caméléons...
le magnifique chaudron en cuivre dans lequel sont mises à bouillir les plantes dont on veut distiller l’huile
le magnifique chaudron en cuivre dans lequel sont mises à bouillir les plantes dont on veut distiller l’huile
« Vase Vénitien » utilisé pour la décantation finale de l’huile
« Vase Vénitien » utilisé pour la décantation finale de l’huile

Du côté de la faune, aux lémuriens et caméléons naturellement présents dans le parc, sont venus s’ajouter cinq crocodiles du Nil, l’espèce commune à Madagascar. Ces crocodiles ont été récupérés auprès d’un hôtelier de la ville qui après les avoir élevés dans la cour de son hôtel cherchait à s’en débarrasser, la taille de ces sauriens carnivores devenant incompatible avec le confort des clients de l’hôtel... Installés dans un enclos grillagé autour d’un bassin, ils sont nourris tous les quinze jours avec des restes de carcasse de zébus en provenance de l’abattoir. Les cinq sources qui parsèment le ravin forment des petites mares dans lesquelles des écrevisses et des crabes d’eau douce se sont plut et se développent rapidement. (voir encadré ci dessous)

Un alambic pour la distillation des huiles essentielles

Une des attractions remarquable du Jardin Tropical est sans conteste son alambic à huiles essentielles. Fabriqué à Grasse, la «capitale du parfum», près de Nice en France, cet alambic tout en cuivre quand se restauration sera achevée, permettra de réaliser des démonstrations de distillation pour les visiteurs, ainsi que des expérimentations à partir des nombreuses essences présentes dans le parc.

Pépinière et actions pédagogiques
Une représentation théâtrale au Jardin Tropical
Une représentation théâtrale au Jardin Tropical

Les créateurs du Jardin tropical en sont convaincus : la proximité de ce jardin avec le centre de la ville est un excellent moyen pour offrir aux écoles le support de toutes sortes d’actions pédagogiques en relation avec la nature : des pépinières expérimentales sont d’ores et déjà entretenues par des élèves du Lycée français dans le cadre d’une APE, ou de l’association des jeunes « Kilonga » de La Terrasse du Voyageur. L’Alambic quand il sera opérationnel sera également un support exceptionnel d’expérimentation pour les jeunes... et les moins jeunes. Quel meilleur cadre en effet que celui du Jardin Jropical avec ses multiples variétés de plantes à parfums pour tester de nouveaux assemblages qui pourraient aboutir à des créations originales.
Le festival Zegny Zo ! a été l'occasion d'inaugurer la scène en plein air qui a servi de cadre a des représentations théatrales sous les étoiles. Une première qui devrait être suivie rapidement de nouvelles programmations.
■ P.Z

Tarifs :
Adultes : 10 000 Ar
Jeunes (12-18 ans) : 2 000 Ar
Enfants < 12 ans : gratuit
Un « Tarif abonnés » est à l'étude, les tarifs pour les habitants de Diego Suarez sont négociables à l'entrée en attendant.
Tél : 032 47 249 66

Les cinq crocodiles du Jardin Tropical
Un des crocodiles du Nil du Jardin Tropical
Un des crocodiles du Nil du Jardin Tropical

Le crocodile du Nil (Crocodylus niloticus Laurenti, 1768) est une espèce de crocodiliens de la famille des Crocodylidae. Contrairement à ce que son nom vernaculaire laisse à penser, il ne vit plus dans le Nil égyptien, mais cette espèce se rencontre dans la plupart des régions d’Afrique. C’est le corcodile commun à Madagascar.

Un des crocodiles du Nil du Jardin Tropical
Les crocodiles du Nil mesurent entre 2 et 6 m maximum et peuvent peser jusqu’à une tonne pour les plus forts. Leur réputation de mangeurs d’hommes n’est pas infondée et, bien que l’on ne connaisse pas avec précision le chiffre de ses victimes, on estime à une centaine le nombre de morts ou de disparus qui peuvent lui être imputés chaque année dans le monde. La force de morsure du crocodile du Nil est de l’ordre de 22000 newton (5000 livres-force). C’est le plus grand crocodile du monde avec son cousin le crocodile marin. Sa principale technique de chasse est de rester immobile dans l’eau, ne laissant dépasser que le sommet de sa tête et ses narines, puis de saisir brutalement sa proie avant de l’entraîner sous l’eau et de la noyer. Il se propulse dans l’eau grâce à sa longue queue. Il possède au niveau du palais un repli dit «gulaire» qui isole totalement la bouche du pharynx, lui permettant de rester sous l’eau la gueule ouverte sans se noyer. Lorsqu’il se déplace sur terre, il utilise ses pattes, mais seuls les avant-bras bougent, et l’avant des pattes forme un angle droit. Il peut courir à 17 km/h et sur plusieurs kilomètres.

 

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  • 131786km
  • visible à Diego Suarez

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tel: 032 66 651 75

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N°182
Semaines du 12 au 25 avril 2017
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