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En 2013, 7,8 % de la population malagasy était en situation de handicap selon l'UNICEF
En 2013, 7,8 % de la population malagasy était en situation de handicap selon l'UNICEF

Les personnes en situation de handicap font souvent l’objet de discriminations par la population. Par peur de ces discriminations, leurs parents les confinent trop souvent chez eux, les condamnants à vivre avec leur handicap sans espoir d’amélioration.

« Du même village, la même vision, ensemble pour la paix »
« Du même village, la même vision, ensemble pour la paix »

En 2016, comme durant les neuf autres précédentes années, Madagascar figure parmi les pays les plus fragiles au monde pour ce qui est de la paix. L’organisation internationale non gouvernementale, Search For Common Ground est convaincue que pour une paix soutenue, il faut former des agents de la paix, de constructeurs de paix, des « peacebuilders » comme les nommecette initiatrice du projet

Pêcheurs traditionnels de l'Océan Indien - Photo : WWF
Pêcheurs traditionnels de l'Océan Indien - Photo : WWF

Source de valeur importante, les actifs marins de l’Océan Indien Occidental ont été évalués à 333,8 milliards US$. Ces actifs pourraient apporter davantage de valeur s’ils sont mieux gérés

Un confort et une rapidité plébiscités : actuellement et ce malgré les traumatismes passagers causés par le nombre d’accident, les voyageurs ont une préférence pour ce type de véhicule et les flottes des coopératives sont constituées à plus de 95 % de Sprinters
Un confort et une rapidité plébiscités : actuellement et ce malgré les traumatismes passagers causés par le nombre d’accident, les voyageurs ont une préférence pour ce type de véhicule et les flottes des coopératives sont constituées à plus de 95 % de Sprinters

Les accidents dans lesquels un véhicule « Sprinter » de Mercedes-Benz sont impliqués sont nombreux à Madagascar et particulièrement sur les routes nationales. Imprudence des conducteurs ou une puissance difficile à maitriser compte tenu de l’état des routes dans le pays ? Les avis divergent et les autorités chargées de la police routière disent prendre les mesures nécessaires pour sécuriser le trafic et tenter de limiter les dégâts

« Depuis le temps que je fais ce métier, jamais je n’accouche de femmes qui ont des problèmes de santé chez moi. Dès que je sais que la personne va avoir besoin de matériel plus compliqué, je l’amène directement à l’hôpital »
« Depuis le temps que je fais ce métier, jamais je n’accouche de femmes qui ont des problèmes de santé chez moi. Dès que je sais que la personne va avoir besoin de matériel plus compliqué, je l’amène directement à l’hôpital »

Juliette est matrone depuis 15 ans. Elle a grandi à Mahajanga où elle a débuté la pratique de son métier auprès de sa mère. Maintenant installée à Antsiranana, elle nous fait découvrir cette profession à laquelle la société malagasy tient malgré l’existence d’établissements sanitaires. La confiance des familles à la sage-femme traditionnelle est basée sur sa longue expérience et sa maîtrise des techniques traditionnelles.

Juliette est née en 1955 à Ampahatelo Vangaindrano. Elle a commencé à masser pour la première fois à Majunga à l'âge de 40 ans. En prenant de l’âge, elle est devenue matrone. Sa mère qui était masseuse dans cette ville dans les années 1970 lui a enseigné le métier et lui a transmis le savoir. Juliette parle d’héritage et elle seule, parmi ses 4 frères et 3 sœurs, a ce don. Elle a accouché son premier garçon prématurément à 8 mois de grossesse avec l'aide de sa mère et a elle-même coupé le cordon ombilical. Le bébé n’a pas été mis en couveuse à l’hôpital, c’elle lui a donné les soins. Elle a pratiqué des massages et lui a donné des douches à base de plantes et d’eau tiède. Puis elle a couvert le bébé de grands morceaux de compresses qu’elle a disposés autour de sa taille. Elle a cependant également consulté le médecin pour obtenir des conseils et a acheté des médicaments en pharmacie. Juliette explique les raisons pour lesquelles les gens font appel aux matrones « tout est question d’habitude et de confiance ». Dans la société malagasy, la matrone existe depuis toujours. Les femmes accouchent sans complications et ne sont pas opérées. La matrone parvient à remédier à certains maux, tels qu’un utérus mal positionné ou un fœtus qui ne change pas de place. Juliette souligne néanmoins que lorsqu’elle détecte d’éventuelles difficultés, elle exige que l’accouchement se tienne à l’hôpital auprès de personnel médical et d’équipements adaptés.

Michel Jocelyne, couturière et vice-présidente de l’association Association des Femmes Handicapées de Madagascar de Diego Suarez (AFHAM)
Michel Jocelyne, couturière et vice-présidente de l’association Association des Femmes Handicapées de Madagascar de Diego Suarez (AFHAM)

Si pour beaucoup avoir un handicap est synonyme de limite et de discrimination, Michel Jocelyne n’est pas de cet avis. Couturière, elle est également la vice-présidente de l’association Association des Femmes Handicapées de Madagascar de Diego Suarez (AFHAM)

La Tribune de Diego (LTdD) : Qu’est ce qui vous a poussé à travailler malgré votre situation de handicap ? Qu’est-ce que cela a changé dans votre vie ?
Michel Jocelyne :
Avoir un métier est synonyme d’indépendance. Certes, c’est très difficile de cumuler deux handicaps à la fois, être femme et être handicapée, mais un métier peu changer notre perception de la vie, mais aussi celle des gens sur notre vie. Quand on a un travail, les gens commencent à nous respecter même si cela ne change pas définitivement leur regard sur nous. Les personnes en situation de handicap sont souvent considérées comme une charge pour leur famille. Pour cela, elles sont victimes de discrimination et de reproches.

C’est très difficile de cumuler deux handicaps à la fois, être femme et être handicapée

L'IST-D est le seul établissement public à Madagascar à former des techniciens supérieurs et des techniciens supérieurs spécialisés dans le secteur de la banque et des assurances
L'IST-D est le seul établissement public à Madagascar à former des techniciens supérieurs et des techniciens supérieurs spécialisés dans le secteur de la banque et des assurances

En quelques semaines d’intervalle, l’Institut Supérieur de Technologie de Diego (ISTD), signe sa deuxième convention de partenariat avec une tierce institution. Pour cette fois-ci, il s’agit de la banque BNI Madagascar.

D’après les sondages recueillis à bord auprès des croisièristes, Madagascar est la destination préférée des différents pays visités pour la diversité de ses sites touristiques
D’après les sondages recueillis à bord auprès des croisièristes, Madagascar est la destination préférée des différents pays visités pour la diversité de ses sites touristiques

A l’initative du consignataire Diego Shipping Services et des opérateurs réceptifs de la ville, un déjeuner de bienvenue a été offert aux cadres du Costa Néoromantica le dimanche 18 décembre à l’Hôtel de la Poste.

Jeune mariée Sakalava en tenue traditionnelle du nord de Madagascar
Jeune mariée Sakalava en tenue traditionnelle du nord de Madagascar

Partout, la signification du mariage est la réunion de deux familles qui devient une seule. Dans le Nord de Madagascar, pour parvenir à ce stade d’union, soit le jeune homme connaît une jeune fille et en parle à ses parents pour faire une demande en mariage soit ce sont les parents qui lui cherchent une épouse. La cérémonie qui s’en suit est toujours la même lorsque les époux ou les parents décident de sceller l’union par le mariage traditionnel

« Il faut se mobiliser et c'est ce que nous commençons à faire en ce moment. Madagascar a besoin de tout le monde aussi bien la jeunesse que les aînés, les Ray aman-dReny »
« Il faut se mobiliser et c'est ce que nous commençons à faire en ce moment. Madagascar a besoin de tout le monde aussi bien la jeunesse que les aînés, les Ray aman-dReny »

Moustane Rabetsialonina était candidat à la mairie de la Commune Urbaine d’Antsiranana en 2014. Il est du parti politique AREMA (Avant-garde pour la Rénovation de Madagascar). Il n’a pas été élu et la même année, il a pris la décision de quitter Antsiranana, puis Madagascar pour poursuivre ses études et travailler en France. Il nous parle de cette décision et de son ambition personnelle et pour le pays, le tout dans un point de vue politique

La Tribune de Diego (LTD) : Pourquoi avoir pris la décision de partir ? Pourquoi précisément à cette période ?
Moustane Rabetsialonina (M.R) :
La décision de partir était essentielle, comme on dit « reculer pour mieux sauter ». Après cette soi-disant élection, j’ai vu que nos compatriotes ne sont pas conscients de la réalité, de ce qu’aura comme impact leur choix politique, de ce qu’ils vont vivre par rapport aux dirigeants, ceux qui sont au pouvoir. Il y a trop de laisser-faire, trop de laisser-aller dans notre pays. L’on cherche des excuses et on impute la responsabilité de tout cela aux politiciens alors qu’il faut comprendre que les politiciens sont ainsi parce que le peuple les admire comme ils sont. Je suis parti non seulement pour m’améliorer, améliorer ma propre performance, mais aussi chercher des alliés pour mieux combattre le mal de notre pays qui est la pauvreté et la corruption.

AV 4x4 Sportero L200

Pick-up mitsubishi l200 sportero

  • couleur blanche modèle 2005
  • première mise en circulation 2006
  • 131786km
  • visible à Diego Suarez

10000 euros

tel: 032 66 651 75

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N°182
Semaines du 12 au 25 avril 2017
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La Une : Gendarmerie nationale DIANA : Restaurer la confiance pour endiguer la vindicte populaire
Le syndicalisme n’est pas qu’un mouvement de revendications
Les premières années de Diego Suarez - 1925-1930 : Diego Suarez, capitale de la contestation coloniale
Dossier : Athlétisme : « Nous pouvons faire mieux avec des soutiens financiers »
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Normada.com, le site de référence du Nord de Madagascar
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