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Catégorie : Société
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Les plastiques usés, sachets et bouteilles ainsi que les couches pour bébé sont les déchets les plus difficiles à gérer car ils sont très abondants et mettent des milliers d’années pour disparaitre.

Les chefs des deux quartiers bénéficiaires du projet « Promotion de l’assainissement et de l’hygiène, amélioration de l’environnement » sensibilisent les habitants de Morafeno et d’Ambohimitsinjo à Diego Suarez afin que ces déchets ne soient pas jetés n’importe où et que chaque ménage essaie de trouver une solution adéquate pour préserver l’environnement et pour l’hygiène.

C’est dans la matinée du samedi 9 novembre que s’est tenu le lancement officiel de la mise en œuvre de ce projet sur le terrain de l’ANGAP. Les actions de sensibilisation pour l’hygiène entrant dans le cadre de la lutte contre la défécation à l’air libre, pour l’environnement ainsi que les actions d’assainissement seront exécutées en un mois. La mise en œuvre du projet est assurée par l’association RAVINALA qui a été sélectionnée après un appel à projet du PADSU (Programme d’Appui au Développement Social Urbain), projet soutenu par la Commune Urbaine de Diego Suarez. Dans l’exécution de ce projet, la participation des bénéficiaires est mise en exergue. Les sensibilisations touchent chaque habitant, chaque famille et tout le quartier. L’assainissement se fait selon le HIMMO, plus de 100 personnes sont engagées pour le nettoyage des deux quartiers moyennant une somme de 2 500 Ariary par jour. Lors de la cérémonie de lancement officiel, l’adjoint au maire et l’adjoint du chef de district ont mis en avant l’importance de cette collaboration entre l’association RAVINALA et la Commune Urbaine de Diego Suarez et félicité l’association pour le choix de ce thème de projet. Néanmoins, la mesure pérenne pour un « Antsiranana propre » comme le soutient la Commune, n’est basée que sur la prise de conscience de chaque habitant dans son mode de consommation (dont le choix de l’emballage) et son mode de vie (utilisation de latrine, stockage des ordures…) car sans une prise de responsabilité de la population, un mois ne suffirait pas pour garder propres les quartiers toute une année.

■V.M