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Catégorie : Société
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Djaotoly Gislaine, femme entrepreneure, représentait Antsiranana I à l’exposition lors de la journée des femmes célébrée à Ambilobe
Djaotoly Gislaine, femme entrepreneure, représentait Antsiranana I à l’exposition lors de la journée des femmes célébrée à Ambilobe

Djaotoly Gislaine représentait les femmes d’Antsiranana I à l’exposition lors de la journée des femmes célébrée à Ambilobe. Son parcours professionnel est assez identique à celui de bon nombre de jeunes d’Antsiranana. Des études et formation diversifiées et une expérience professionnelle tout aussi variée. Il est clair que l’association de ces différents procédés l’ont conduits à sa décision de créer sa propre entreprise

Djaotoly Gislaine est titulaire d’un baccalauréat série D, d’une licence en gestion et d’un diplôme en anthropologie. Elle a suivi une formation en coiffure. Son premier poste était chez CARE (1988), elle était prospectrice dans une société immobilière de la Capitale, technicienne de recherche au centre national de recherche appliquée au développement rural. En 1997, elle crée l’entreprise HYFRIDI (dans la vente d’accessoires pour l’énergie solaire notamment). Au début des années 2000, elle était parmi les premiers vendeurs Antsiranana de friperie. Elle faisait le tour des villages de Diego II. « J’ai acheté ma maison avec mes premiers bénéfices de la friperie » affirme-t-elle. Après la friperie, elle se lance dans les télécommunications en devenant le revendeur exclusif de TELMA dans la région DIANA de 2010 à 2012. Pour cette mère de trois enfants, investir dans la fourniture de matériel agricole est important dans la mesure où bon nombre de foyers antsiranais pratiquent l’agriculture et l’élevage comme activité secondaire. C’est ainsi qu’elle a décidé de collaborer avec la société AGRIVET et a ouvert depuis l’année dernière un point de vente à Antsiranana. Djaotoly Gislaine déplore que les conditions d’emprunt (banques et entreprises de microfinances) pour la création d’une entreprise soient trop complexes. Elle encourage néanmoins les femmes à investir et poursuivre malgré les difficultés. « L’argent ne vient pas en claquant des doigts. Il faut travailler, il faut persévérer. On ne réussit pas toujours du premier coup. Il faut apprendre de ses erreurs et toujours aller de l’avant » conseille-t-elle.

■ V.M