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Catégorie : Société
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Le directeur régional des impôts a soutenu que l’essor du secteur privé favorise la création d’emploi d’où l’importance de cette formalisation des entreprises
Le directeur régional des impôts a soutenu que l’essor du secteur privé favorise la création d’emploi d’où l’importance de cette formalisation des entreprises

Pendant trois jours, les services auxquels les entrepreneurs ont recours pour la formalisation de leurs activités seront réunis sur la Place de l’Indépendance afin d’inciter le plus grand nombre à franchir le pas de l’entrée dans le secteur formel

Les différents services représentés par leurs responsables respectifs dans un communiqué de presse parlent de relance économique de Madagascar, d’offre de services de proximité améliorés au secteur privé et de facilitation de création d’entreprise. Il s’agit de la direction des Impôts, de l’INSTAT, du registre de commerce et des sociétés ainsi que l’organisme d’appui qu’est le PIC, l’EDBM et la Commune Urbaine d’Antsiranana, bénéficiaire des recettes de l’impôt synthétique. L’objectif est en effet, de viser de meilleures recettes fiscales qui passent par la formalisation des entreprises. Lors d’une conférence de presse qui s’est tenue à l’Hôtel de ville dans l’après-midi du 25 mars, le directeur régional des impôts a soutenu que l’essor du secteur privé favorise la création d’emploi d’où l’importance de cette formalisation des entreprises. Les différentes parties sont convaincues que le traitement accéléré des dossiers et le paiement du minimum d’impôt (soit 16 000 ariary pour les premiers déclarants) lors de cette création foraine d’entreprises encourageront les entrepreneurs. Les 4, 5 et 6 avril, les services administratifs seront donc rassemblés en un seul lieu afin d’informer les entrepreneurs et créer sur place les entreprises suivant un circuit de guichet unique. Les entrepreneurs obtiendront sur place les documents tels que carte fiscale/patente, carte statistique, registre de commerce. De part la facilité et la proximité qu’il comporte, l’intérêt du guichet est incontestable. Néanmoins, bon nombre d’opérateurs économiques critiquent et dénoncent des pratiques qui ne les poussent pas (s’ils sont dans l’informel) à cette formalisation et découragent ceux qui sont dans le formel. L’on rapporte notamment le manque de transparence, des redressements fiscaux ou des arriérés dont les opérateurs ne peuvent eux-mêmes expliquer et qu’ils sentent comme « imposés ». Le directeur régional des impôts, Diallo Dimasy affirme que la transparence du système est appliquée et elle ne concerne pas seulement le service des impôts, mais tous les services touchés par la vie des entreprises. « Il y a des réunions régulières avec les contribuables et les standards de service sont mis en place. Les barèmes appliqués sont affichés » rapporte-t-il. « Le système suit l’évolution, ajoute-t-il, les services sont maintenant plus ouverts. Auparavant, il n’y avait même pas de conférence de presse. Les méthodes de travail changent ». Pour ce qui est du redressement fiscal, il explique que comme le système est déclaratif, le service des impôts se base sur la déclaration de l’entrepreneur et effectue un contrôle. « Chaque contrôle n’implique pas forcément un redressement. Pour qu’il n’y ait pas de redressement, il ne faut pas mentir. Il faut faire des déclarations sincères » a-t-il exhorté au cours de cette conférence de presse. Par ailleurs, le directeur régional des impôts a soutenu que des recours existent pour contester les décisions administratives dont la direction de la législation fiscale et du contentieux de la direction générale des Impôts dans la Capitale.
■ V.M