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Un atelier organisé à Antananarivo vise à regrouper les propositions et recommandations pour des conditions de travail respectueuses des droits humains des travailleurs migrants
Un atelier organisé à Antananarivo vise à regrouper les propositions et recommandations pour des conditions de travail respectueuses des droits humains des travailleurs migrants

Face aux nombreuses violations de droits humains dont sont victimes les travailleurs malagasy à l’étranger, notamment dans les pays arabes, l’interdiction de la migration de ces travailleurs ne s’avère pas être la bonne solution

Des réformes et des ajustements au niveau du cadre juridique et réglementaire ainsi que dans le contenu des contrats de travail sont à réaliser pour la protection de leurs droits. L’exemple ougandais est-il à suivre ? Suite à de nombreux cas d’exploitations des travailleurs domestiques ougandais, le pays a interdit depuis janvier 2016 l’exportation de cette main d’œuvre vers les Etats arabes. Le pays s’ouvre maintenant à un accord bilatéral avec l’Arabie Saoudite pour que des travailleurs qualifiés puissent migrer et y travailler. Il s’agit notamment de médecins, d’infirmiers, de charpentiers, d’ingénieurs, de soudeurs… En outre, l’accord entre les deux pays, concernant les travailleurs domestiques a été revu. L’accent est mis « sur la lutte contre la traite et les violations des droits des travailleurs » rapporte APA News (Agence de Presse Africaine). Aussi, l’Arabie Saoudite et l’Ouganda ont chacun l’obligation de « renforcer leurs mandats de gestion et de réglementation du travail afin d’assurer de protéger les droits des travailleurs ». Pour ce qui est de Madagascar, un atelier s’est tenu dans la Capitale pour mettre en place des mesures efficaces et actuelles visant à améliorer les conditions des travailleurs migrants. Les recommandations intégrées dans le document d’étude présenté lors de cet atelier peuvent avoir des impacts radicaux sur les conditions de ces travailleurs si elles sont effectivement appliquées. Il s’agit à titre d’illustration de l’inclusion dans le contrat de travail des travailleurs nationaux placés à l’étranger des dispositions spécifiant que « les travailleurs recrutés jouissent du droit à la liberté syndicale, à la négociation collective, à la protection adéquate en matière de salaire minimum, d’horaires de durée de travail, de prestations légales de sécurité sociale, d’accès à la formation, de sécurité et santé au travail…, de la facilitation du regroupement familial aussi ». Les recommandations et ajustements émis dans ce document et durant l’atelier sont conformes aux conventions de l’Organisation Internationale du Travail sur les travailleurs migrants, sur les agences d’emploi privées, sur les travailleuses et travailleurs domestiques, à la recommandation numéro 151 sur les travailleurs migrants, ainsi que le protocole de 2014 relatif à la convention sur le travail forcé. Severine Deboos, expert du BIT en emploi affirme que le cadre législatif et réglementaire malagasy est dans l’ensemble conforme aux dispositions des conventions internationales. « Des ajustements sont néanmoins nécessaires » avance-t-elle. Des dispositions sont donc à mettre en place « aussi bien au niveau de la cohérence politique et institutionnelle que l’harmonisation réglementaire pour assurer leur mise en œuvre». L’atelier du 18 janvier à Antananarivo a eu pour objet de valider l’étude et examen de la législation et pratique concernant les travailleurs migrants malagasy. Le ministère chargé du travail et le ministère en charge de l’emploi, leaders dans la mise en œuvre de cette réforme reçoivent l’appui du bureau international du travail (BIT). L’objectif étant dans l’ensemble, de faire que l’expérience des travailleurs migrants soit source d’épanouissement et de développement et non de traumatisme

■ V.M

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