Imprimer
Catégorie : Société
Publication :
Le corps de Gara Jean Robert a été conduit à la Résidence de la Région DIANA puis au siège de la SECREN avant d’être emmené au gymnase couvert d’Antsiranana
Le corps de Gara Jean Robert a été conduit à la Résidence de la Région DIANA puis au siège de la SECREN avant d’être emmené au gymnase couvert d’Antsiranana

Gara Jean Robert repose depuis ce 15 juin dans sa tombe familiale à Anamakia, Antsiranana. L’ancien gouverneur est décédé le 11 juin à Antananarivo. Il a succombé à une longue maladie

Le corps de Gara Jean Robert était arrivé à Antsiranana dans l’après-midi du 11 juin. Dans la journée du 14 juin, il a été emmené à la Résidence de la Région DIANA puis au siège de la SECREN avant d’être conduit au gymnase couvert d’Antsiranana. Ces lieux ont marqué le parcours politique, professionnel et sportif de Gara Jean Robert.
Ingénieur en métallurgie, Gara Jean Robert a construit sa carrière professionnelle dans la construction navale. Il a été chef de bord, chef de département, directeur commercial avant d’être nommé directeur général de la Société d'Etudes, de Construction et de Réparation Navales (SECREN) en 1997. Il occupe cette fonction jusqu’en 2000.

En décembre 2000, Gara Jean Robert conduit la liste du parti AREMA de la province du Nord aux élections provinciales. En juin 2001, il est élu gouverneur de la province autonome d’Antsiranana par l’assemble provinciale. Suite aux événements politiques de 2001-2002, Gara Jean Robert a dû quitter le pays pour se réfugier en France. Il était à l’étranger lorsqu’il a perdu sa mère. Il est revenu à Madagascar en 2007 et devient directeur général de la société REVA Forage.
Gara Jean Robert depuis ses années de lycée était un amoureux des sports et notamment du basket, du hand et du football. Il est parmi les fondateurs des associations Zanak’Avaratra et Hetsika Ray aman-dreny sy Tanora eto Antsiranana. De sa jeunesse, il faisait partie du groupe omnisport du foyer Antsiranana. Gara Jean Robert était marié et avait six enfants.

■ V.M