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Catégorie : La tribune de Diego
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Loko est ouvert aux expositions artistiques. Photo: Zaza Gasy
Loko est ouvert aux expositions artistiques. Photo: Zaza Gasy

Depuis ce 5 mars, le café art et studio de danse Loko ouvre ses portes aux expositions artistiques. Il accueille depuis cette date une exposition d’arts urbains d‘artistes de la ville d’Antsiranana : du pop art, du dessin, de la peinture

Un art café c’est un concept tout nouveau dans la ville de Diego Suarez. Le Studio Loko a ouvert ses portes au grand public le 5 décembre 2020. Chacha, l’une des jeunes initiatrices de ce projet nous explique l’objectif de cet art café : « Le concept est assez simple : il s’agit d’un endroit dédié à l’art urbain. Il comporte un studio de danse, une boutique et un café. En créant ce lieu, notre objectif est de réunir les jeunes de Diego pour leur permettre d’exprimer leur talent dans un lieu ouvert et accessible. Nous voulons également réunir les jeunes et les former dans le domaine de l’art urbain. D’autre part, nous le faisons également pour la population de Diego, pour qu’ils connaissent de plus en plus les œuvres et les talents de nos jeunes ».

Ny ho loko
Chacha, une des initiatrices du projet Lokoe
Chacha, une des initiatrices du projet Loko

Toujours aller de l’avant, tel est le crédo des jeunes initiatrices du Loko Studio. Dans ce sens, elles ont créé un événement : « Ny ho loko » qui a débuté pendant la soirée de ce 5 mars. Il s’agit d’une expo-vente d’œuvres d’arts réalisées par des jeunes artistes de la ville. Chacha, continue ses explications : « L’idée est que chaque artiste ait la chance de montrer ses œuvres. Nous leur donnons l’opportunité de pouvoir montrer leur art dans un lieu où chacun peut venir librement. Aussi, il est de faire en sorte que l’endroit soit mis en avant pour que les gens le connaissent en tant que lieu culturel. Nous voulions mettre en avant la culture urbaine. De plus, nous voulions donner un coup de pouce aux jeunes artistes qui débutent». En effet, parmi les 12 artistes qui ont participé à l’expo-vente et à la cérémonie d’ouverture, seulement deux d’entre eux sont des artistes professionnels, c’est à dire qui sont rémunérés pour leur art et qui font de leur passion leur gagne-pain. Pour FaD El, un des artistes débutants qui participe à cet événement : « J’ai choisi le dessin comme art urbain. Je dessine ce qui me passionne et je le partage aux autres pour qu’ils puissent le voir. Je voudrais à l’avenir gagner ma vie en dessinant. Pour cela, je veux participer à différentes expositions comme celle qui se tient actuellement, « Ny ho loko ». Cette expo-vente est accessible au grand public jusqu’au 30 mars 2021.

■ Raitra