D’après l’allocution du chef de la région DIANA, Tongazara Eddie Jean Aimé, lors de l’ouverture de la campagne thonière du 23 et 24 mars, « les navires malagasy, au environ de sept, peuvent seulement récolter 500 tonnes de thon par an contre plus de 1 000 tonnes par navire pour les navires étrangers ». Ce faible taux est dû en premier lieu au manque d’investissement mais également au manque de matériels. Selon l’Unité Statistique Thonière d’Antsiranana (USTA), ces sept embarcations, enregistrées en 2016, sont des palangriers, cinq appartiennent à la société Refrigepêche-est (Sebae 6 à 10), et deux à la Société de Pêche de Sainte Marie (Birma et Nereides). Ils ont une taille inférieure à 25 m et peuvent déployer 800 à 1 300 hameçons circulaires par filage. Mais la capture des palangriers malagasy tend à diminuer. Si en 2014, la moyenne de capture était de 200 tonnes, ce chiffre a baissé à 150 selon toujours les statistiques de l’USTA. Contrairement aux palangriers étrangers, qui ont doublé leur capture de 5800 tonnes en 2014 et 7677 tonnes en 2015. Leur moyenne annuelle de capture en 2015-2016 est de 6849 tonnes contre seulement 379 tonnes pour les palangriers malagasy. Selon les statistiques du service de la surveillance des pêches, les navires venant de l’Union Européenne sont les plus exploitants de thon dans les eaux de Madagascar. En 2016, sur les 28 navires licenciés, 23 sont actifs dans la zone. Ils passent en moyenne 27,05 jours durant la campagne de pêche et capturent en moyenne chacun 269 696 kg. Mais, ce secteur d’activité, s’il est exploité majoritairement par des malagasy, pourrait être plus bénéfique pour la nation.
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N°182 | |
Semaines du 12 au 25 avril 2017 | |
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