LTdD : Parlez-nous un peu de vous…
Mboty Charline : Mboty Charline est mon identité à l’état civil et je suis née le 23 mars 1993, à Antananarivo. Je suis un cœur à prendre (rires), pour le moment et mon célibat me permet de plus me focaliser sur d’autres priorités, entre autres mes études (je suis en 4e année de droit public, mention droit international).
Je ne suis pas une chanteuse à temps plein pour le moment et en terme de genre ou de style, pour le moment, je me considère comme étant plutôt un « Caméléon musical » (rires). Je suis surtout interprète, je fais des « covers », j’ai des compositions personnelles mais je les couve bien pour le moment.
LTdD : Pour être ce « caméléon musical », avez-vous des penchants musicaux particuliers ?
Mboty Charline : Mes penchants musicaux ? J’écoute entre autres du Soul (Jill scott, Jazmine Sullivan, Alicia Keys, Badu, Etta James, Amy Winehouse, Aretha Franklin) du Funk (James Brown) du RnB de la Musique classique (Erik Satie) … Bref j’écoute de tout ! Du côté musiques Gasy : je suis fan de mon papa en premier, mais aussi de N’java, Tiharea, D’gary… tout ce qui a attrait à la musique vivante, trad-moderne.
LTdD : Votre première scène nationale date de quand ?
Mboty Charline : Ma première scène nationale ? Je dirais vers 1996 au CGM lors d’un concert de papa.
LTdD : Et votre première scène internationale ?
Mboty Charline : Ma toute première fois sur la scène internationale remonte en l’an 2000, au festival « musique métis d’Angoulême », en France. J’avais 7 ans ! Et j’ai accompagné le paternel et la famille sur scène.
Lors de la matinée du mardi 7 février, Nicolas Livache, cofondateur de la société Majika qui vise au développement économique et social des zones rurales, ainsi que son jeune stagiaire porteur de projet, rencontrent Bruno Asselin, le Principal du Collège français Sadi-Carnot dans le cadre d’une explication sur le lancement d’un projet de développement durable, consistant à valoriser une ressource au niveau de l’établissement, la recycler et la réutiliser afin de participer à l’électrification de la campagne et du monde rural. Le projet proposé par le jeune stagiaire, Esteban Bigot, qui n’est autre qu’un jeune élève de 3e du Collège français, tourne autour du fait de donner une deuxième vie à l’huile usagée, dans la continuité du projet lancé par Moustapha Zafilahy et Marine Ridoire, deux ingénieurs diplômés en hydraulique-énergétique et en eau-environnement, en juillet 2016. Encadrés par l’ONG Azimut, ils souhaitaient valoriser à long terme un « bio-déchet », qui n’était autre que les huiles alimentaires usagées, en biocarburant.
LTdD : Parlez-nous un peu de vous.
Roddy : Je suis né le 22 décembre 1989, à Antsiranana, je suis en couple depuis 2008, ce qui m’aide beaucoup dans mon travail, car je travaille très étroitement en collaboration avec ma compagne. Passionné de danse, même l’ayant découvert sur le tard, j’essaie de partager cette passion avec mon entourage.
LTdD : Pourquoi la danse ?
Roddy : C’est une passion née d’une envie de quelque chose de nouveau. Pendant longtemps, les danseurs étaient considérés comme de simples personnes qui s’amusent, sans but, alors que la danse pourrait constituer un métier. C’est un art qui privilégie beaucoup la beauté et la discipline, et c’est un moyen d’expression sans frontières.
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N°182 | |
Semaines du 12 au 25 avril 2017 | |
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