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Catégorie : Actualité
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Les militaires gardent l'entrée de la résidence où est arrivé Marc Ravalomanana - Photo : Fita
Les militaires gardent l'entrée de la résidence où est arrivé Marc Ravalomanana - Photo : Fita

Selon des sources multiples, il semble que l'ancien Président de la République Malagasy Marc Ravalomanana, arrivé hier à Antananarivo après 5 ans d'exil en Afrique du sud et immédiatement arrété par les autorités en place du pays a été placé en résidence surveillé dans un bâtiment du quartier militaire de Diego Suarez. Il se serait posé en hélicoptère à l'aéroport d'Arrachart à 17h où il a été aperçu par le personnel. Plus de détails prochainement. 

Marc Ravalomanana a atterri ce lundi matin à Antananarivo à bord d'un avion privé affrété par la SADC (South African Community for Developpement). Mais quelques heures après avoir rejoint son domicile, il a finalement été arrêté par les forces de l'ordre.
L’ancien président de la République Malagasy, en exil depuis 2009, avait annoncé son retour lors d’un entretien téléphonique avec ses partisans, samedi 11, sans fixer de date précise. Peu après son arrivée, il a tenu une conférence de presse depuis son domicile pendant laquelle il a notamment déclaré que « J’ai tellement de pouvoir que je suis rentré sans passeport », puis « J’étais au pouvoir et on m’a destitué. Je suis de retour à Madagascar, les Malgaches savent maintenant ce qu’ils doivent faire ».
En début d’après midi des gendarmes ont dispersé les partisans de l’ ancien Président à l’aide de gaz lacrymogènes, puis, ont fait sauter son portail au fusil d’assaut, calibre 12 avant de pénétrer, cagoulés, et de s’emparer de lui et de le conduire dans un lieu tenu secret.
Dans un discours prononcé lundi soir, le président Hery Rajaonarimampianina a affirmé que Marc Ravalomanana a été « mis en sécurité » mais « pas arrêté ».
Marc Ravalomanana a été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité pour la mort d’une trentaine de partisans d’Andry Rajoelina abattus par sa garde le 7 février 2009, devant le palais présidentiel. La situation ayant changé après les élections démocratiques de décembre 2013, il avait annoncé en juillet qu’il était prêt à comparaître devant une cour malgache pour répondre des accusations portées contre lui.