Premier ministre durant la Transition, malheureux candidat aux élections sénatoriales pour la province d’Antsiranana, Jean Omer Beriziky a annoncé sa candidature aux élections présidentielles de 2018
Lors de la conférence de presse qu’a donné le 9 août son association MAlagasy MIara-Mandroso Aron’ny Demokrasia (MAMIMAD), Jean Omer Beriziky, qui en est le président d’honneur, a annoncé qu’il se portait candidat aux élections de 2018. Il a expliqué qu’il soumet sa candidature aux membres de l’association MAMIMAD mais si plusieurs personnes se portent candidates, les membres devront décider en procédant à un vote de celui ou celle qui portera les couleurs de l’association lors de ces élections. Jusqu’à présent, seul Jean Omer Beriziky a annoncé sa candidature. Une des idées qu’il a développées lors de la conférence concerne l’éducation. Selon lui, le niveau d’éducation scolaire des élèves ne cesse de se dégrader. Comme exemple il a cité le taux de réussite à l’examen national de BEPC à Sambava qui est d’environ 10 % seulement. « L’éducation est la base du développement. Mais le niveau d’éducation ne cesse d’empirer. Même ceux qui finissent leurs études et obtiennent leurs diplômes se trouvent sans emploi. Non pas qu’ils soient incompétents, mais ils n’ont pas le niveau exigé par les employeurs, surtout les employeurs au niveau international. L’éducation constitue un exemple de domaine qui se dégrade, parmi tant d’autres, dans ce pays ».
Mouvement de contestation : « Mitsangàna ry Malagasy »
En ce qui concerne la plateforme « Mitsangàna ry Malagasy », « Malagasy, levez-vous », Jean Omer Beriziky a souligné qu’il est membre de cette plateforme en son nom propre et non pas au nom de l’association MAMIMAD. La raison serait que l’association MAMIMAD n’est pas une association à vocation politique et n’est donc pas en mesure d’adhérer à cette plateforme. Jean Omer Beriziky explique que « nous travaillons actuellement à changer le statut de l’association MAMIMAD en association à vocation politique pour mieux faire face et préparer les élections présidentielles de 2018. Quant à Mitsangàna ry Malagasy, avec plusieurs personnalités, qui sont contre le pouvoir en place, nous avons mis en place cette plateforme pour amener les Malagasy à une prise de conscience, leur faire savoir ce qui ne va pas dans cette nation et les inciter à se lever pour dénoncer et demander des comptes aux dirigeants. Ce qui est leur droit. Cela ne veut pas dire que nous incitons la population à faire un coup d’Etat ».
■ V.M