Ce sont de 300 à 400 personnes qui ont manifesté en ville le mercredi 11 mai pour protester contre le projet de fermeture du Lycée Français Sadi Carnot de Diego Suarez.
L’Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger (AEFE) a décidé brutalement en janvier dernier de fermer le lycée français de Fianarantsoa et de déconventionner les écoles primaires françaises d’Antalaha et de Manakara, et projette de fermer le lycée de Diego-Suarez. Cette décision est justifiée par la volonté de rassembler à Tana l’ensemble de l’effort financier consenti par la France pour l’éducation de ses jeunes ressortissants expatriés, en attribuant des crédits à la rénovation et l’extension de l’internat de Tana.
Cette annonce prise sans concertation et faisant suite à celle de la fermeture prochaine des représentations consulaires dans les provinces a déclenché un profond malaise dans la communauté française expatriée qui se sent abandonnée par la métropole.
Après le déplacement à la capitale rendu obligatoire pour la moindre formalité administrative, les familles devront donc se résoudre à être séparées pendant toute la scolarité des enfants qui n’auront d’autre solutions que de s’inscrire à l’internat du lycée de Tana.
La fermeture des écoles françaises dans les provinces représente également une grande perte pour les nationaux qui n’auront plus accès pour leurs enfants à l’enseignement de qualité dispensé dans ce réseau.
Mercredi 11 mai, un collectif des associations de représentants d’élèves du lycée ainsi que des français à l’étranger s’est rendu au Consulat de France après une marche à travers la ville dans une ambiance bon enfant, où une lettre exposant la déception et l’indignation de tout ces parents a été solennellement remise au Consul de France, Mr Jean Michel Manent, qui s’est engagé à la faire parvenir sans délai entre les mains de l’Ambassadeur.
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