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Des jeunes venus de tout Madagscar ont convergés vers la plaine de Betahitra pour la veillée et la messe de cloture
Des jeunes venus de tout Madagscar ont convergés vers la plaine de Betahitra pour la veillée et la messe de cloture

Félicités par le Président de la transition et par le Président de la Conférence des Evêques, la Région DIANA et l'Archidiocèse d'Antsiranana avec le Comité d'organisation des JMJ ont réussi leur pari

Selon le Président du Comité d'Organisation, Rakoto Dominique, la ville d'Antsiranana a accueilli pendant les cinq jours des JMJ 28 650 pèlerins, soit plus de 40 000 personnes en comptant celles qui les accompagnaient. Plus de 2 000 personnes d'Antsiranana, de la Région SAVA et d'Antananarivo ont collaboré et se sont relayées pour la réalisation des tâches nécessaires au bon déroulement de l'évènement.

Il est vrai que si les pèlerins, en se rendant à Diego Suarez ne s'attendaient pas à s'installer dans le confort, les organisateurs et bénévoles ont du déployer d'intenses efforts pour leur assurer des conditions d'hygiène et d'alimentation correctes.

Andry Rajoelina félicite le président du COCE Rakoto Dominique
Andry Rajoelina félicite le président du COCE Rakoto Dominique

 La messe d'ouverture des JMJ à l'Université avait déjà rassemblé une foule nombreuse
La messe d'ouverture des JMJ à l'Université avait déjà rassemblé une foule nombreuse

L'éternel problème de Diego Suarez a toujours été l'eau et, malgré l'effondrement du pont de Mananjeba, les tuyaux et les matériels venant de la Capitale destinés à prolonger le circuit d'eau en ville et ses environs ont été installés à temps. Cependant, comme l'on s'y attendait, c'est le débit qui n'était pas suffisant. Au moment où nous sommes passés au CEG François de Mahy, site Louis Rafiringa, un mince filet d'eau coulait au robinet, même cas pour le site Paul VI de la SCAMA. Fort heureusement, 12 citernes mobiles ont approvisionné les sites et le problème d'eau résolu. Pour ce qui est de l'électricité, des heures de coupures la journée du lundi 3 septembre, jour où des milliers de jeunes sont déjà arrivés en ville, une coupure aussi vendredi, puis dimanche, mais les pèlerins étaient à Betahitry dira-t-on. D'une manière générale, si l'on se réfère à ces 6 derniers mois, l'électricité n'a pas été le centre des problèmes pendant ces cinq jours des JMJ à Antsiranana.
La préparation et les heures de repas ont suivi le timing prévu par l'organisation, mais ce sont les bois de chauffe qui manquaient sachant que le volume nécessaire pour chaque site était de 1 000 m3.
En ce qui concerne la sécurité, selon toujours le Président du COCE, aucun incident majeur n'a été enregistré. La sécurité à l'intérieur des sites ont été assurée par des jeunes de l'Eglise catholique et du FSM (Firaisan'ny Skoto eto Madagasikara), assemblée des scouts de Madagascar.
Lors du voyage d'aller, des véhicules ont dû s'arrêter un long moment à Ambanja, d'autres à Antsohihy, faute de carburant dans les stations-services. Même si des solutions ont été trouvées par les autorités locales, nombreux pèlerins n'ont pas pu assister à l'ouverture officielle du mercredi 5 septembre, d'autres sont même arrivés dans l'après-midi du vendredi 7 septembre.
Les jeunes pelerins. Aline de Mahajanga ne cachent pas leur enthousiasme et ne tarissent pas d'éloges : « Ce qui m'a frappé avant tout c'était le climat, la chaleur n'est pas étouffante, le vent même si parfois il souffle fort donne de la fraîcheur. Nous avons été plus que bien accueillis, alors que nous nous étions préparés à affronter les pires des situations puisque donner satisfaction à plus de 25 000 personnes doit être bien difficile ». « Les difficultés font partie de l'aventure, si je puis dire, sans elles nous ne pouvons apprécier les efforts déployés et ces moments vraiment uniques de partage. Ce séjour à Antsiranana a été spécial » témoigne un autre jeune du diocèse d'Antananarivo.
Souhaitons que toutes ces évolutions et mesures prises lors des JMJ profiteront dans le long terme à la population de Diego Suarez.

Grande messe des JMJ à Betahitra

Comme le veut la tradition des JMJ, la clôture officielle doit se faire en dehors de la ville. C'est Betahitra qui a été choisie et les pèlerins ont affronté avec le sourire le vent, le froid, la poussière et la bruine sur ce vaste terrain durant la veillée du samedi soir et la matinée du dimanche, jour de la clôture officielle.

Grande messe des JMJ à Betahitra

Lors de cette cérémonie de clôture, Mgr Fulgence Rabemahafaly, Archevêque de Fianarantsoa et Président de la Conférence des Evêques de Madagascar a déclaré « Il y en a qui viennent du sud, de l'ouest, de l'est. Nous ne nous connaissons pas, mais nous avons été réunis à Antsiranana, à l'mage de Dieu, pour les JMJ… Pendant nos séjours, nous avons connu Antsiranana et son histoire. Prendre le temps de se voir et de se connaître c'est dissiper les méfiances les uns envers les autres  ».
Cocken Razafiarison, président du VPKT ou Vovonam-pirenena katolikan'ny tanora, assemblée des jeunes catholiques de Madagascar, a demandé aux jeunes d'oser prendre leur responsabilité, « de ne pas faire semblant, mais de le faire suivant la foi en Christ, une foi qui apporte la solidarité et le lien fraternel… être des modèles à l'image de l'église et du pays ».
Le Président de la Transition, Andry Rajoelina qui est arrivé à Antsiranana vendredi 7 septembre a assisté à la cérémonie de clôture en tant que jeune et catholique. Il a dit être convaincu que « la foi réunit […] la foi nous conduit à agir, à affronter le présent et l'avenir », avant d'ajouter qu'« il faut partager avec d'autres jeunes, avec la société et l'ensemble du pays la foi que vous avez obtenu en ce lieu ».
C'est la ville de Fianarantsoa qui va accueillir la 8ème édition des JMJ de Madagascar en 2015. L'on s'attend donc à un déploiement d'effort… immense pour l'accueil des pèlerins puisque l'effectif tend à doubler d'édition en édition. Si Tuléar a reçu près de 15 000 pèlerins dont 8 500 inscrits, cet effectif a été de 28 650 pour Diego Suarez. Il faut aussi se parer à toutes les éventualités puisqu'il arrive que certains ne suivent pas l'organisation et ne communiquent que tardivement le nombre de pèlerins qu'ils dirigent.
■ V.M

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