Fermeture du Lycée Français : la mobilisation des opposants ne faiblit pas
L'annonce officielle de la fermeture définitive de la section lycée du Lycée Français est tombée, mettant un terme à des années d'expectative. Une forte mobilisation se met en place pour faire annuler cette décision qui si elle était maintenue aurait des conséquences très graves.
Les élèves et leurs parents, coordonnés aux sein de l'APE (Association des Parents d'Élèves), suite à l'annonce faite lundi 15 octobre aux professeurs de cette possible décision, avaient programmé une journée d'action le jeudi 19 avec la fermeture du lycée, un défilé dans la ville, et le maintien d'un piquet de grève. Au cours de la matinée était annoncée la venue à Diego Suarez de Mr Lledos, le coordonnateur de l'AEFE pour l'Océan indien (Association de l'Enseignement du Français à l'Etranger) pour rencontrer les représentants de l'APE. Lors de la rencontre, dans les locaux de l'Alliance française, le Coordinateur a lu le télégramme annonçant la fermeture définitive de la section lycée. Un bruyant chahut s'ensuivit qu'il fallut un moment pour calmer avant que les représentants de l'APE acceptent de revenir à la table des discussions.
Mais devant l'absence évidente d'une réelle volonté de dialogue de l'AEFE et la vacuité des arguments avancés pour justifier cette fermeture, les parents d'élèves ont décidés de ne pas en rester là et de tenter de faire sortir le débat concernant cette décision du petit cercle des services de l'AEFE pour y impliquer les autorités locales, régionales, et nationales, ainsi que les représentants des français de l'étranger. Deux courriers ont donc été remis solennellement à Mr Romuald Bezara, le Chef de la Région DIANA, qui s'est déclaré très touché lui même par cette décision et conscient des conséquences catastrophiques pour le tissu économique et social de la région qu'elle ne manquerait pas d'entraîner si elle était maintenue. Il s'est engagé à faire remonter ces courriers auprès de sa hiérarchie en insistant pour que cette question soit débattue au plus haut sommet de l'État.
Les parents d'élèves quant à eux restent mobilisés et préparent une série d'actions qui commenceront à la rentrée des vacances de la Toussaint, le 5 novembre. Une pétition a déjà recueilli près de mille signatures, et une page facebook a été crée pour rassembler les informations sur ces actions :
http://www.facebook.com/ape.lfds
Commentaires
je répondais au commentaire de monsieur Gerard Lemaire dans le n° précédent de la Tribune JC J
Nous sommes tous concernés par ce projet de fermeture du lycée français de Diego, chaque voix compte.
«Non à la fermeture du lycée français de Diego Suarez» http://www.petitionpublique.fr/?pi=rtjm
Oui la France n'a pas à financer les études de ses ressortissants qui par choix créés des emplois à Madagascar et ne paient pas d'impôts en France. Est-il normal de demander ce financement contribuables français.C'est simple et cela ne mélange pas tout.
S’abonner au flux RSS pour les commentaires de cet article.