Lors du passage du commissaire électoral national Andriamanasina, coach de la région DIANA, la Commission Electorale Régionale a tenu une conférence de presse à l'hôtel de La Poste Antsiranana le 22 janvier pour informer les électeurs de l'avancée de la préparation des élections
L'occasion de faire le point suite aux réunions qu'il a dirigées avec les membres des démembrements de la CENI-T à Antsiranana au mois de septembre 2012 et après la visite du Président de cette commission indépendante au mois de décembre.
Le coach Andriamanasina a rappelé les points importants qui font la particularité des élections de 2013 : cette organisation des élections est la plus coûteuse qu’ait connue Madagascar, la création d’un organe indépendant organisateur des élections, l’implication de la communauté internationale, la constitution de la cour électorale spéciale, les protocoles d’accord liant la CENI-T au Ministère de l’Intérieur, au Ministère des Finances et du Budget, au Ministère de la communication… Pour cette convention qui lie ce dernier à la CENI-T, le texte démontre qu’il est surtout dressé pour les rapports indispensables et qui s’établissent entre la CENI-T et la radio et la télévision nationale.
Près de 94% des électeurs de la ville d’Antsiranana sont maintenant recensés. Si c’était le 26 décembre que la saisie de la liste électorale était prévue prendre fin, la date a été reportée au 30 janvier car pour certains districts, le recensement n’a débuté qu’au mois de novembre. Le commissaire électoral a alors soutenu que le CIR (Centre Informatique Régional) ne disposera des données des districts que lorsque le recensement prendra fin et que tous les électeurs seront enregistrés. Pour ce qui est des électeurs qui n’ont pas de carte d’identité nationale, il a assuré que la collaboration avec le Ministère de l’Intérieur est en bonne voie. A la question de savoir si les dates des élections seront maintenues, le Commissaire électoral national, Andriamanasina a répondu que ces dates ont été fixées après études et considération de nombreux paramètres et la CENI-T tient à ce qu’elles soient respectées. Néanmoins, d’éventuels accords politiques ou autres conditions posées par la communauté internationale seront à pendre en considération.
Pour ce qui est des membres des commissions (régionales ou de districts) qui ne participent pas aux organisations mises en place : « ces personnes représentent leurs entités (partis politiques, société civile…) et l’on ne peut pas les remplacer facilement. Il appartient à ces entités sources de prendre les dispositions nécessaires ; tout ce que la Ceni-t peut faire c’est un rappel à l’ordre, et ce n’est qu’au cas où aucune mesure n’est prise qu’elle peut prendre une décision » a expliqué le coach.
■ SV.M