Comme toutes les autres régions de Madagascar, la DIANA apporte son soutien aux sinistrés du cyclone Haruna. L'association des originaires du Sud avec le syndicat des artistes, la Région DIANA et l'association des chorales organisaient un téléthon « SOS Sud » le 6 mars sur la Place de l'Indépendance pour la mobilisation des habitants de Diego Suarez.
L'action a débuté le 1er mars lors du reboisement régional à Sahankazo Andrafiabe, et ceux qui ont participé à cet évènement annuel ont pu verser leurs contributions financières dans une urne.
Résultat de cette journée de solidarité avec les habitants et opérateurs économiques de la ville d'Antsiranana : 6 644 690 Ariary de fonds collectés et un camion rempli de PPN (Produits de Première Nécessité), de couvertures, de vêtements et de fournitures de cuisine. Les plus jeunes, dont des élèves des écoles primaires publiques, les services régionaux déconcentrés, des entreprises locales et grandes sociétés, des associations, ONG, les autorités dont la Région, les Districts, les parlementaires, etc. ont participé à ce téléthon du 6 mars. Ces aides parviendront d'ici peu aux régions concernées. Le directeur de cabinet de la région, Rajaonarivelo Lalao a expliqué « Nous attendons les dons des autres districts et communes. Normalement, nous expédierons ces dons dans la semaine du 11 mars ».
Une vingtaine de personnes décédées, une dizaine de disparus et plus de quarante mille sinistrés, la ville de Tuléar a été ravagée à 70%, Sakaraha à 90%, un très lourd bilan pour le Sud et le Sud Ouest après le passage du cyclone Haruna. La journée du 22 février, la vitesse du vent atteignait les 180 km/h et les rafales allaient jusqu'à 200km/h. Après avoir détruit un pan du barrage, les eaux du fleuve Fiherenena ont inondé la ville de Tuléar, surtout les bas quartiers. De nombreuses familles ont perdu tout ce qu'elles avaient dans cette inondation et n'ont plus de foyer. Des abris provisoires ont été mis en place pour accueillir les sinistrés. C'est la santé des enfants qui est actuellement le plus à craindre : diarrhée, grippe, etc. faute d'accès à l'eau potable. Les autorités sanitaires malgaches redoutent par ailleurs l'apparition des épidémies de paludisme et de la bilharziose.
■ V.M