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Catégorie : Brèves
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C'est à la suite d'une enquête commodo incommodo de 2012 que le conseil municipal a pris connaissance de la mise en vente d'un terrain domanial non cessible situé à Andranomitete-Cité Ouvrière par une personne qui aurait utilisé le terrain pendant un certain temps et qui en a donc conclu qu'il avait le droit de le vendre

Il s'agit d'un terrain qui au départ était de plus de 2 Ha et qui est classé patrimoine culturel et traditionnel par un conseil municipal datant de décembre 1999. L'îlot «Nosy lonjo» ou Pain de sucre était alors classé «patrimoine culturel et écologique, témoin de l'âme malgache». Cette parcelle de terrain appelée «Marofady Nosy Lonjo» à Andranomitete quartier Cité Ouvrière y est également associée.

Cette délibération rendue dès lors exécutoire par la signature du maire de Diego Suarez Zasy Lucien, dans son article 3 dispose qu'il est formellement interdit de vendre ou céder ce site ainsi que cette parcelle Marofady Nosy Lonjo. Depuis cette enquête de 2012, le conseil municipal se réunit périodiquement pour stopper toute vente car à l'heure actuelle il reste 84A et 30 CA du terrain, un bâtiment en dur est même construit dans la partie nord de cette parcelle. Trois autres parcelles sont acquises par d'autres personnes qui ont obtenu leurs titres de propriété. La proposition qu'a fait le dernier «vendeur» empiète par ailleurs sur les terrains acquis par deux autres personnes. Le 24 juillet 2013, un comité ad hoc a été mis en place par le conseil municipal et les Ray amandreny pour la re-détermination des réserves de Nosy Lonjo, afin de préserver et sauvegarder ce site magnifique et emblématique de la Capitale du nord de Madagascar. Parmi les membres composants ce comité ad' hoc : Vita Norbert qui en est le président, Lucia Rasoa, directrice régionale de la culture et du patrimoine, Cassam Aly, Abdallah M'Chindra membre du Congrès de la Transition, le président du conseil communal Rajemison Jean René, un employé du service topographique… Le comité ad' hoc se penchera sur les mesures à prendre pour que les personnes qui se sont installées sur cette propriété domaniale la quittent et adoptera les procédés pour l'expropriation. C'est le 27 juillet que s'est tenue la première réunion du comité ad hoc et qui a mis en ordre les priorités dans le règlement de ce litige. Affaire à suivre.

■ V.M