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Catégorie : Brèves
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Sept jeunes présumés complices ont été arrêtés par les gendarmes
Sept jeunes présumés complices ont été arrêtés par les gendarmes

Bagarres, pare-brises réduits en miettes, jets de pierre, affrontements entre bandes de jeunes… tels sont les faits qui se passent presque tous les dimanches à l’After Beach Ampasira sur la route de Ramena, dans la plaine de Betahitra. Dimanche 15 septembre, une bagarre a fait un décès, un jeune de seize ans a reçu un coup de couteau au ventre

Rufin dit Williano, l’adolescent de seize ans s’est rendu à l’after beach Ampasira le dimanche 15 septembre. Vers minuit trente, une dispute éclate avec un autre jeune à cause d’une fille. Celui-ci faisant partie d’une bande dénommée « Sospador » de la SCAMA a appelé ses amis qui sont venus entourer Rufin et se sont acharnés sur lui. Un boucher de dix sept ans, Mahoulid, lui a planté un couteau dans le ventre.

Le fait accompli, toute la troupe s’est enfuie. Cinq minutes plus tard, la gendarmerie arrive sur le lieu, mais ne parvient pas à mettre la main sur la bande ; l’endroit étant très vaste et difficile à sécuriser. Arrivé à l’hôpital, le blessé est décédé.
Mardi 17 septembre, après enquête et recherche effectuées par la gendarmerie, sept jeunes hommes impliqués dans ce meurtre dont un d’à peine quinze ans, présumés complices ont été arrêtés par les gendarmes. Mahoulid qui tentait de s’enfuir à Ambilobe a été appréhendé le même jour à Anivorano Nord.
Le Commandant de la Compagnie territoriale de la gendarmerie à Antsiranana a souligné lors d’un point de presse que depuis l’arrestation collective du début de mois d’août, des actes impliquant des bandes de délinquants n’ont été rapportés. « Les rencontres sportives des fonctionnaires (ASOIMI) et celles des femmes de l’église FJKM se sont déroulées dans le calme » a indiqué le Chef d’Escadron Lova Randrianasolo. Une fois de plus, la responsabilité des parents est remise en question car la plupart des jeunes impliqués dans cette affaire sont des mineurs. Des mineurs qui apparemment ont l’habitude de sortir de chez eux en pleine nuit sans que personne ne s’inquiète de leur sort. Les gérants de ces lieux qui en donnent l’accès à des adolescents alors que les activités se déroulent la nuit jusqu’à l’aube et où l’alcool coule à flots sont aussi pointés du doigt.

■ V.M