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Catégorie : Brèves
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Pety Rakotoniaina, lors de son allocution à l'Hôtel de La Poste à Diego Suarez
Pety Rakotoniaina, lors de son allocution à l'Hôtel de La Poste à Diego Suarez

Alors que les élections présidentielles, législatives et communales se rapprochent à Madagascar, Pety Rakotoniaina PDS de la ville de Fianarantsoa effectue un tour de l’île pour soutenir qu’une nouvelle constitution est la clé à la crise actuelle et celles à venir

« Peu importe qui sera Président, ce qu’il faut à ce pays c’est une Constitution qu’aucun chef d’Etat ne pourra plus modifier à sa guise… une Constitution qui disciplinera les dirigeants » c’est ce qu’a martelé le PDS de Fianarantsoa devant une centaine de personnes à la grande salle de l’Hôtel de La Poste d'Antsiranana dans l’après-midi du 26 septembre.

Selon lui, cette fin de la Transition est loin d’être le meilleur moyen de mettre fin à la crise. Pety Rakotoniaina a expliqué que malgré les élections présidentielles, Madagascar a rencontré quatre crises depuis le retour à l’Indépendance. Il a donc déduit que ce sont les modifications apportées à la Constitution et que le peuple ne comprend même pas le contenu qui sont les sources du problème. « Le problème n’a jamais été traité à la source, l’élection constitutionnelle doit être notre priorité » a indiqué le PDS et leader du parti Tambatra qui est prêt à défendre son opinion et à le faire connaître par de nombreux déplacements à travers la grande île. Et bien que Pety Rakotoniaina ait défendu le « OUI » lors du dernier référendum constitutionnel, il annonce désormais qu’il s’était trompé. « L’actuelle Constitution dispose que le Chef d’Etat est le président du Conseil Supérieur de la Magistrature et le ministre de la Justice est le vice-président… Cette disposition ne devrait jamais exister » a-t-il soutenu en avançant que le peuple doit connaître le contenu (forces et limites) du pouvoir qu’il prête à ses dirigeants. Puisque l’idée défendue par Pety Rakotoniaina rejoint celle de la plateforme « Alô antsika jiaby » l’ancien gouverneur Gara Jean Robert ainsi que le représentant de la mouvance Zafy Albert étaient parmi les intervenants lors de cette conférence débat. La réconciliation nationale a donc été mise en avant et pour mettre en œuvre et défendre ces idées, un comité sera mis en place à Antsiranana tel qu’il a été fait à Mahajanga, Toliary et Fianarantsoa. Une plateforme nationale sera par ailleurs créée à Antananarivo.

■ V.M