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Catégorie : Brèves
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Jessica Ranohefy assistante de programme et Onja Ramiliarijaona chargée de programme d’EISA Madagascar sont intervenues sur le thème droits humains et droits démocratiques.

Cette séance d’information a été soutenue financièrement par l’ambassade de Norvège et réalisée par l’institut électoral pour une démocratie durable en Afrique avec le plateforme VMLF, Vondrona Mira Lenta ho amin’ny Fampandrosoana. EISA était depuis la création du c son principal collaborateur.

Géneviève Raharisoa, coordonatrice régionale et Amélie Soambola, présidente du VMLF à Antsiranana ont expliqué à la soixantaine de femmes venues assister à cette séance d’information ce qu’est le genre et ce qu’est le VMLF. Toutes les femmes d’Antsiranana, de toutes les couches sociales, membres ou non d’association étaient invitées à assister à cette séance qui s’est tenue dans l’après-midi du 26 février. La chargée de programme d’EISA Madagascar a affirmé que les femmes malgaches n’ont plus à lutter pour l’octroi de droits «  c’est pour leur application que nous devons nous battre » a-t-elle dit. Des conventions et des traités ont été ratifiés, la Constitution malgache et les textes réglementaires les prévoient, mais c’est au niveau de l’application que l’on est en retard. Jessica Ranohefy dans son intervention a mis l’accent que le droit à la dignité, le droit à la vie, à l’intégrité, à la sécurité, l’accès à l’éducation et à la formation… des droits humains qui doivent être appliqués à tout être humain qu’il soit homme ou femme, enfant ou adulte. Il a été soulevé lors des échanges entre les femmes le rôle de la société et de la culture dans l’apparition d’actes contraires à ces droits et dans la naissance de la discrimination. Le thème portant sur les droits démocratiques a été disséqué par Onja Ramiliarijaona : le droit à l’expression, d’association, etc. Les femmes elles-mêmes par leurs comportements et selon leurs points de vue considèrent qu’elles ne veulent pas ou n’osent pas se mettre en valeur. Elles hésitent à se distinguer des autres et pourtant pour apporter le changement et l’évolution, il faut que chacune apporte son savoir-faire et ses expériences personnelles.

■ V.M