Dans la nuit du dimanche 2 mars, 13 citernes verticales de 500L appartenant à un opérateur économique ont disparu de l’enceinte de son établissement à Antafiamalama Antanamitarana
Le commissariat central d'Antsiranana a mené l’enquête, mais malgré l’existence de six suspects, aucune piste n’a abouti à l’identification des voleurs. L’affaire a rebondi lorsque les policiers ont reçu un appel qui les informait de l’intention d’un individu de vendre des citernes en plastique.
Le contact de la police s’est méfié car il avait entendu parler de citernes volées. C’est donc avec sa collaboration que le piège a été tendu. Il a accepté de rencontrer le vendeur et de voir les marchandises, mais le prétendu acheteur était suivi par les policiers. C’est ainsi qu’a été appréhendée la démarcheuse résidant à Mahavokatra et un autre individu chez qui huit citernes ont été retrouvées dans sa cour. La démarcheuse a avoué qu’elle n’était pas seule dans cette affaire, un certain « Jimmy » serait « le vrai voleur ». Les policiers informés de l’endroit où il se trouvait s’y sont rendus pour l’arrêter. Le dénommé Jimmy a pris sa moto et s’est enfui par des pistes inaccessibles aux voitures. Les policiers ont du courir pour l’arrêter, il a été finalement rattrapé et emmené au commissariat central avec ses deux complices. Les treize citernes verticales ont ainsi pu être retrouvées car il leur était difficile de les vendre. Deux citernes ont été découvertes à Grand-Pavois, deux autres au Tsena et une à Tsaramandroso Ambalavola.
Le commissaire central de police à Diego Suarez, Tombo Jacky, s’est félicité que la collaboration avec la population et tous ceux qui détiennent des informations ait évolué, ce qui permet de rétablir la sécurité et éviter des troubles au sein de la société.
■ V.M