Le projet PIC, appuyé par la Banque Mondiale, par ses activités promeut et soutient le secteur privé et donc la création d’emploi, il apporte également un support aux investisseurs en renforçant la capacité des collectivités et en réhabilitant les infrastructures clés
Le 11 avril, les représentants de la Banque Mondiale dirigés par Mickael Engman et du projet PIC étaient en mission conjointe à Antsiranana. Cette mission entre dans le cadre de l’extension du projet dans la région DIANA.
L’on a appris lors de cette réunion que le bureau PIC Nosy Be sera transféré à Antsiranana. Cette extension des activités concerne les secteurs clés de la région : le tourisme et l’agribusiness, identifiés par rapport aux SRAT et SRDE, Schéma Régional de l’Aménagement du Territoire et le Schéma Régional de Développement Economique.
Les prospections et les études techniques sont en cours à Antsiranana et dans le corridor Ambilobe, Ambanja. Cette rencontre des représentants de la Banque Mondiale et du PIC avec les directeurs régionaux des services techniques déconcentrés ainsi que des autorités régionales entre dans le cadre de cette prospection car elle permet de savoir, au cas où les priorités auraient changé, de connaître aussi les contraintes, les difficultés ainsi que les propositions de solutions émanant de ces responsables.
A Nosy Be, PIC soutient le tourisme et les autres activités liées à ce secteur. Le projet PIC, appuyé par la Banque Mondiale, par ses activités promeut et soutient le secteur privé et donc la création d’emploi, il apporte également un support aux investisseurs en renforçant la capacité des collectivités et en réhabilitant les infrastructures clés, c’est-à-dire celles qui présentent des opportunités de développement pour la localité. Un tronçon de la route nationale 6 sera par exemple réhabilité ainsi que deux ponts sur la même route, mais nul n’est sans savoir que la reconstruction de cette route ne se fera pas avec le financement d’une seule institution. De plus, l’entretien régulier est indispensable. Le Directeur du Développement Régional, Jaonosy Juslin avance que les infrastructures ne sont pas adaptées aux activités du port. Des porte-conteneurs pesant plus de trente tonnes utilisent la route et les ponts dont les charges maximums sont prévues à 15 tonnes. D’autres problèmes de développement ont été de plus rapportés par les autres participants à cette réunion dont l’énergie : le coût élevé de l’électricité n’encourage pas les investisseurs, surtout les industriels, le problème d’eau dont la détérioration des sites entourant les réserves d’eau, l’irrigation dans la région Mahavavy, la gestion des déchets, l’insécurité, la détérioration de l’environnement…
Après cette réunion, un atelier de préparation sera organisé au mois de juillet à Antsiranana pour présenter les résultats des études techniques qui sera suivi d’un atelier de validation au mois de septembre réunissant la Banque Mondiale et le gouvernement malagasy. C’est cette réunion qui donnera le feu-vert pour continuer vers la validation finale au niveau du conseil d’administration de la Banque Mondiale en décembre 2014.
Le projet PIC 2 serait donc mis en œuvre début 2015.
■ V.M