Il était prévu que les coopératives de transport suburbain, régional et national quittent l’ancienne gare routière le 16 avril. Après leurs diverses contestations, une recherche de terrain d’entente et finalement une imposition de la part des autorités locales, les transporteurs se sont déplacés vendredi 18 avril et ont rejoint la gare routière de la SCAMA.
Il faut dire que les gares routières en ville arrangent autant les coopératives, les voyageurs que les transporteurs. Seulement, la gare routière a toujours été à la SCAMA, même du temps où les guichets et les installations étaient provisoires. Pour les coopératives qui desservent la zone nationale, leur présence en ville était devenue indésirable car il n’y a pas d’infrastructures sanitaires, les gens faisaient leurs besoins aux alentours et même dans l’enceinte du cimetière.
Mais ce 16 avril, les transporteurs ont refusé d’entrer dans la nouvelle gare routière, la place est insuffisante selon eux et d’autres coopératives ne pourront pas s’y installer. Question de solidarité certes, mais ces guichets qui restent en ville risquent d’attirer plus de clientèle. Quatre box sont installés dans la grande salle accueillant les coopératives de zone nationale, chaque box abrite trois guichets. La question de l’étroitesse des espaces a été soulevée ainsi que de la discrétion dans les discussions avec les clients.
Lors de la visite sur les lieux, leurs contestations ont été transmises aux autorités présentes dont le chef de région, le chef du district, le maire, ceux de la direction des Transports. Après les échanges, les transporteurs se sont résignés à quitter la ville et rejoindre la SCAMA. Depuis vendredi 18 avril, chaque coopérative a ainsi son guichet.
■ V.M