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Catégorie : Brèves
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L’association humanitaire «les accidentés de la vie»  a pris en charge les frais de scolarité des enfants les plus démunis du quartier Morafeno.
L’association humanitaire «les accidentés de la vie» a pris en charge les frais de scolarité des enfants les plus démunis du quartier Morafeno.

Djaomamelona Pascal, président de l’association des parents d’élèves de l’école primaire publique de Morafeno raconte « les parents ne parviennent pas à payer les frais de scolarité de leurs enfant. Il y en a qui ont promis de payer petit à petit et tout au long de l’année scolaire 2013-2014 ces frais, mais les impayés s’accumulent, ils concernent 80 élèves. Ces 1 600 000 ariary de dettes, nous devons les payer aux enseignants rémunérés par la FRAM (association des parents d’élèves) »

Afin d’éviter que cela ne recommence pour l’année scolaire qui vient et surtout pout éviter que des enfants ne soient privés d’instruction à cause des difficultés financières de leurs parents, le président du FRAM a discuté du problème avec un Français dont l’épouse est native de Morafeno.

Il a aidé un enfant la dernière année scolaire pour sa scolarisation. Gilles Lefevre en parle aux membres de la section de l’association « Les accidentés de la vie » dont il est le président. Celle-ci octroie 800 € qui est maintenant gérée par l’association des parents d’élèves de Morafeno. Le bureau du FRAM a identifié 85 enfants issus de familles défavorisées. La somme permettra de payer le droit d’inscription de 20 000 Ar et pourrait également servir pour l’achat de fournitures scolaires.
Gilles Lefevre assure qu’il convaincra sa section des Accidentés de la vie pour la continuité ou pour l’extension de l’aide. Djaomamelona Pascal ainsi que le trésorier du FRAM garantit la transparence dans l’utilisation de la somme. Le comité de l’association des parents d’élèves se chargera de la réalisation par les parents de leurs parts d’engagement, c’est-à-dire d’envoyer effectivement leurs enfants à l’école. Bon nombre de ces parents n’ont pas d’emploi fixe. Des femmes sont abandonnées par le père de leurs enfants, d’autres gagnent leur vie en vendant des légumes dont le revenu journalier ne leur permet à peine qu’à payer la nourriture.

■ V.M