L’ONG Diego Lovako a invité les Antsiranais à une conférence débat sur la raison d’être de l’organisme et ses objectifs. Le débat a été organisé dans la matinée du samedi 14 mars à l’Hôtel de La Poste
L’ONG, présidée par Djaovojozara Jean Luc a pour objectif la participation aux actions pour le développement économique, social, culturel et environnemental d’Antsiranana à travers l’éducation morale, civique permanente des citoyens. Les moyens humains sont mis en exergue par l’ONG, les femmes et les jeunes vont en effet être mobilisés pour la création d’activités génératrices de revenus. Diego Lovako (Diego mon héritage) vise par ailleurs la sauvegarde et le respect des valeurs et des traditions malgaches (culture et art au niveau des fokontany). En ce qui concerne l’environnement, elle s’est posée comme objectif de protéger et sauvegarder le domaine écologique. Elle œuvre aussi dans la lutte contre la délinquance juvénile en misant sur l’autorité des « olobe » (notables). La devise de l’ONG étant « tany misy olobe tsy miady zaza », là où il y a des adultes, les enfants ne se battent pas.
Djaovojozara Jean Luc soutient qu’il leur (lui et ses collaborateurs) est apparu plus pratique de créer une ONG qu’une association. « Avec une ONG on est sûr de disposer d’argent pour la mise en œuvre des projets ».
Le fonctionnement des fokontany à améliorer
Le vice-président de l’association, Eric Botoronono a présenté au public venu à cette conférence-débat, une proposition d’organisation de fokontany pour un développement à la base. De l’assemblée générale du fokonolona (population du quartier) serait issue le comité exécutif du fokontany et le conseil des sages (des notables). Le comité de développement serait mis en place et établirait la stratégie de développement du fokontany. Le chef du fokontany de Lazaret sud a rappelé que « ces structures existent déjà, mais ce sont les dénominations qui sont différentes ». « Il y a toujours de grandes discussions sur table, mais aucune action n’est faite. Durant l’atelier de présentation des nouvelles lois sur la décentralisation, nous avons soulevé le statut des fokontany qui au lieu d’être des collectivités territoriales décentralisées sont maintenant du service déconcentré de l’État. Il y a eu discussion là-dessus, mais jusqu’à maintenant, il n’y a pas de suite » souligne-t-il. Lambo Marcellin, chef fokontany d’Ambalakazaha et président de l’association des chefs quartiers précise lui aussi que les fokontany sont considérés comme étant la base de tout, mais au final, les demandes pour leur bon fonctionnement ne reçoivent jamais de réponse . « Par le passé, les autorités régionales ont fait appel aux fokontany et au andrimasom-pokonolona (groupe de vigilance civile) pour la sécurisation des quartiers. Pour définir la responsabilité et devoir de chaque entité sur le fonctionnement des andrimasom-pokonolona, nous avons demandé à la région de sortir un arrêté. Cela n’a pas été fait et la sécurisation par les andrimasom-pokonolona a été abandonnée ».
Des échanges de points de vue au niveau des fokontany suivront cette conférence-débat. Puis il y aura transmission auprès des autorités sur les actions que l’ONG et ses collaborateurs entreprendront.
■ V.M
Commentaires
- Plantons un arbre sur les terrains désertés et arrosons les chaque fois qu'on passe par là.
- Sur ces terres sèches broussailleux, mettre la charrue après les bœufs et cultiver les en coopérative communale.
Ces terres existes et si les broussailles y pousses, des potagers, arachides, maïs, élevage peuvent y exister.
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