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Catégorie : Brèves
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Le BIANCO et la direction régionale des transports et de la météorologie ont réuni les représentants de coopérative de transport régional et national pour recueillir leurs avis et leurs recommandations vis-à-vis de la corruption qui touche leurs secteurs
Le BIANCO et la direction régionale des transports et de la météorologie ont réuni les représentants de coopérative de transport régional et national pour recueillir leurs avis et leurs recommandations vis-à-vis de la corruption qui touche leurs secteurs

Le transport public terrestre est parmi les secteurs les plus touchés par la corruption. D’après le directeur territorial du Bureau Indépendant Anti-Corruption Antsiranana, elle concerne surtout les forces de l’ordre et les transporteurs

« Les acteurs du transport public ont démontré leur volonté d’éradiquer la corruption de leur secteur » indique Razakamanantsoa Gaby Nestor, directeur du BIANCO Antsiranana. Une volonté qui se traduirait par la collaboration avec le BIANCO pour « assainir » les axes routiers. M. Amido, directeur régional des transports et de la météorologie avance que la gabegie dans le secteur des transports favorise, mais a aussi pour cause, la corruption. L’état défectueux des véhicules, les papiers qui ne sont pas en règle, les surcharges… sont tolérés puisque le pot-de-vin est devenu un système traditionnel entre les agents de la circulation et les chauffeurs. En ville, les transporteurs publics appellent ces pots-de-vin « écolage ». Sur la RN6, l’argent est inséré parmi les papiers à contrôler. « C’est devenu une habitude, on le fait toujours, même si tout est en règle » avance un chauffeur travaillant sur la zone nationale. Le directeur régional des transports quant à lui souligne « la vie ne peut être négociée. Du moment où l’on viole les règles établies, il n’est plus question de négociation car la vie est en jeu».
Le 6 mai, le BIANCO et la direction régionale des transports et de la météorologie ont réuni les représentants de coopérative de transport régional et national pour recueillir leurs avis et leurs recommandations vis-à-vis de la situation. Des actions de sensibilisation suivront cette réunion de consultation. Viendront ensuite les mesures répressives. Le directeur du BIANCO Antsiranana assure que le bureau agit désormais sur saisine d’initiative. Ce qui ne nécessite plus, comme auparavant, le dépôt d’une doléance. Tels sont les cas soulevés par les journalistes qui peuvent mener à une enquête.

■ V.M