L’officier de police Ignace a expliqué que le cambriolage a été commis par deux personnes armées chacunes d’un revolver Magnum de fabrication italienne
Deux cambrioleurs pris sur le fait ont été lynchés par la foule au Bazarikely avant l’arrivée de la police. L’un d’eux est mort, l’autre a réussi à s’échapper
Le jeudi 29 octobre vers 15h30 les agents de police du commissariat central de Diego Suarez ont reçu un appel pour les prévenir qu’un cambriolage venait d’être commis dans une cours dans le quartier Bazarikely. Peu de temps après ils sont arrivés sur les lieux et ont constaté qu’un attroupement de personnes s’était constitué et avait entrepris de lyncher l’un des présumés cambrioleurs. Les policiers ont mis fin au lynchage et ont emmené la victime au CHU Tanambao pour qu’il reçoive les soins adéquats. Des témoins de ces événements ont affirmé que ce présumé cambrioleur avait reçu une balle tirée par un des agents de police. Ces propos ont été réfutés par l’officier de police Ignace, qui a souligné que les graves blessures que présentait la victime étaient la conséquence du lynchage qu’il a subi et non le fait des balles de la police. Arrivée au service d’urgences du CHU Tanambao, la victime du lynchage a succombé à ses blessures vers 22h45 malgré les soins qui lui ont été prodigués. L’officier de police Ignace a expliqué que le cambriolage a été commis par deux personnes armées chacunes d’un revolver Magnum de fabrication italienne, que ces deux présumés cambrioleurs ont volé une boîte contenant de l’or et une somme de 600 000 Ar. L’un d’eux a été arrêté et lynché par la population et l’autre a pu s’enfuir. Les objets volés ont pu être restitués à leur propriétaire et les revolvers ont été réquisitionnés par la police. L’enquête se poursuit pour identifier la victime et son comparse. Une CIN a été retrouvée sur les lieux du crime, mais même avec cette preuve il est difficile d’identifier le présumé cambrioleur mort qui a été gravement défiguré par les blessures reçues.
■ Raitra