Le commissariat central de police d'Antsiranana enregistre dix à quinze plaintes par semaine se rapportant à des cambriolages
Aucun quartier n’est particulièrement visé. Les cambrioleurs sévissent dans toute la ville de Diego Suarez. Phénomène malheureusement typique à l’approche de chaque fin d’année
Ces quatre dernières semaines, les Diegolais redoublent de vigilance. Certaines boutiques qui tout au long de l’année n’avaient pas pris de mesures particulières pour la sécurisation de leurs activités ont recours à des agents de sécurité, d’autres obtiennent, suivant quelques conditions, la protection d’éléments des forces de l’ordre. Le commissariat central de police enregistre dix à quinze plaintes par semaine se rapportant à des cambriolages. Les voleurs s’accaparent des appareils électroménagers, du matériel informatique, de l’argent, des bijoux et parfois même les ustensiles de cuisine. « Ils préparent la fête de fin d’année » ironise un policier. Quelques cas s’accompagnent de violences physiques, surtout en cas de résistance des cibles aux effractions. Un policier du commissariat central rassure « aucune blessure grave n’est enregistrée », les victimes gardent néanmoins de mauvais souvenir du passage de malfrats.
Grâce aux indications et dénonciations des plaignants, suivies de l’enquête policière, trois individus (impliqués dans des actions différentes) ont été arrêtés et placés en mandat de dépôt dans la semaine du 2 novembre. Les patrouilles, rondes pédestres et motorisées sont renforcées. Une vingtaine d’éléments du commissariat central sont déployés chaque jour et chaque nuit pour sécuriser les quartiers. Le service de la sûreté urbaine du commissariat assure que ces mesures spéciales ne prendront fin que lorsque cette recrudescence des cambriolages ne prenne fin.
■ V.M