Quatre individus lourdement armés ont attaqué le domicile d’un couple franco-malagasy, l’homme a été tué de deux balles dans le dos et son épouse, grièvement blessée à la tête, est dans le coma
Antsiranana se réveille en stupeur ce samedi 13 février : il n’est plus question de cambriolages et d’affrontements entre foroches, mais bien d’une attaque à main armée qui a ôté la vie à un homme et laisse son épouse dans le coma, avec une balle logée dans le crane. Arrivés sur les lieux, gendarmes et policiers découvrent le corps du Français, Thorin Sylvain et son épouse qui est entre la vie et la mort. Jusqu’à maintenant, ni le témoin ni les gendarmes ne sont en mesure de dire quel type d’armes a été utilisé dans cette attaque. Le gardien parle de quatre hommes cagoulés dont deux équipés d’armes à feu et deux autres armés de coupe-coupe. L’attaque s’est déroulée entre minuit trente et une heure, de la nuit du 12 au 13 février, à Betahitry. Les hommes sont entrés de force au domicile et ont tiré sur les époux. Un infirmier, collègue de la femme (elle est directrice d’un institut de formation paramédicale à Antsiranana), se trouvait à l’étage et a appelé la police. Les bandits allaient tirer également sur le gardien, mais celui-ci a réussi à s’enfoncer dans un ravin, puis alerter les hommes qui gardaient le barrage économique de Betahitry qui ont alerté les gendarmes. Des éléments en patrouille à Morafeno se sont rendus sur les lieux. Le périmètre a été bouclé et le fokonolona environnant a été appelé en renfort, mais beaucoup de temps s’est déjà écoulé et les meurtriers ont réussi à s’éloigner. De plus, les environs étaient sombres, l’électricité étant coupée. Les premières constatations porteraient à croire que les bandits cherchaient de l’argent. Les renseignements obtenus jusqu’à maintenant sont très vagues, l’enquête est menée par la section des recherches criminelles de la gendarmerie d’Antsiranana. Affaire à suivre.