Dans la soirée du 1er et du 2 mars, 10 présumés foroches ont été arrêtés par la police du premier arrondissement aux alentours du gymnase couvert au bord de la route d’Ambilobe
Des habitants du quartier Soafeno qui se trouvaient à proximité de la RN6 ont signalé à la police des jets de pierres qui ont eu lieu deux jours de suite vers 17h. Des éléments de la police qui s’étaient déjà rendus sur les lieux en tenues civiles lors de patrouilles de jour et de nuit ont aisément intercepté les perturbateurs à l’angle de l’avenue Philibert Tsiranana. Ceux-ci avaient encore dans leurs mains des pierres qu’ils s’apprêtaient à lancer sur leurs adversaires. Les jets de pierres n’ont pas causé de blessures mais ont toutefois brisé le pare-brise d’une voiture qui stationnait entre les deux camps. Un jeune a été arrêté le 1er mars et neuf autres le lendemain. La police a précisé que ces jeunes avaient le même mode opératoire et que les perturbations ont eu lieu au même endroit et au même moment pendant ces deux jours. Durant l’enquête et l’interrogatoire menés par la police, il a été révélé qu’un des jeunes est étudiant au sein du Lycée Technique et que les autres viennent d’un CEG de la ville. Ces jeunes sont âgés de 13 à 20 ans. Durant l’interrogatoire aucun de ces jeunes n’a voulu révéler le groupe de foroches auquel il appartient, le seul moyen qu’ont trouvé les policiers pour les départager a été de leur demander s’ils connaissaient leur voisin de cellule. Ainsi, la police a pu les départager en deux groupes différents suivant leur réponse. L’enquête doit désormais déterminer précisément les rôles de chacun que le verdict du juge sanctionnera. Mais en attendant, ils resteront en garde à vue aux bons soins des policiers.
■ Raitra