Quatre marins Malgaches ont été pris en otage depuis le début du mois de novembre par des pirates somaliens. Avec un Tanzanien et quatre Comoriens, ces Malgaches sont les membres d’équipage du navire capturé. Celui-ci faisait la navette entre la Tanzanie, le Kenya et les Comores, il transportait vingt passagers et des produits de valeur modeste. Pendant deux mois, aucune demande n’a été émise, ce n’est qu’au début de mois de janvier que l’exigence des ravisseurs a été communiquée, soit une rançon d’une trentaine de millions de dollars. Tandis que l’armateur est entré en contact avec les pirates, les Etats malgache, tanzanien et comorien essaient de leur côté de négocier pour le sort de leurs ressortissants.
La situation semble désespérée vu l’importance de la rançon. De plus, on n’a enregistré aucune évolution pour la libération du Malgache, technicien de Sogea-Satom retenu par les pirates au Niger, il y a déjà des mois avec cinq ressortissants Français et un Togolais.
On constate que depuis le mois de décembre, les pirates somaliens étendent leurs zones et s’approchent de plus en plus des eaux territoriales de Madagascar, cas par exemple du navire Vega 5, capturé à la fin du mois de décembre à 200 miles au sud-ouest des îles Comores. Ils tentent en fait de s’éloigner du Golfe d’Aden très surveillé et contrôlé par la force navale européenne.
V.M