Un atelier de mise en place de l’approche « Société toute entière » dans le cadre de préparation et réponse aux pandémies, aux épidémies et autres catastrophes s’est déroulé durant trois jours, les 30-31 août et 1er septembre à l’Hôtel de la Poste de Diego Suarez.
Cet atelier était financé par l’OMS, PNUD, le bureau de coordination des affaires humanitaires et l’OMS en partenariat avec la Croix Rouge Malagasy.
Une forte délégation du BNGRC (Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes) était présente ; le BNGRC en tant que coordonnateur national appuie les structures décentralisées.
L’atelier qui s’est déroulé à Diego Suarez faisait suite à ceux qui ont été organisés à Antsirabe, Tamatave et Fort Dauphin.
Le BNGRC a le projet d’organiser ce même type d’atelier dans huit des régions de Madagscar les plus concernées par ces risques : à Sambava, Mahajanga, puis dans le sud est du pays.
Une forte participation des structures concernées (Région, Croix Rouge Hôpital, gendarmerie, pompiers, SAGE, Handicap International...) a pu être constatée.
Trois thèmes prioritaires ont été abordés pendant ces trois jour concernant la préparation et la réponse aux catastrophes naturelles :
1ère journée : « Commission services essentiels et Plan de continuité des activités ». Afin d’éviter les phénomènes de paniques consécutifs à l’apparition d’une catastrophe naturelle, les services essentiels tels que eau et assainissement, approvisionement en PPN, etc., doivent en effet être maintenus pour éviter qu’une crise sociale agrave les conséquences de la catastrophe.
2ème journée : Plan de contingence régionale multi risques (déclinaison de la nationale) Préparation et organisation de la répartition des tâches.
3ème journée : évaluation rapide multi sectorielle.
Les principaux risques identifiés à Madagascar sont les cyclones, les innondations, et les épidémies. La Région DIANA est cependant relativement épargnée par les cyclones.
Le risque d’innondations concerne principalement Ambanja, Ambilobe.
Si les participants ont tous convenu qu’une bonne préparation perméttait de minimiser les conséquences de telles catastrophes, ils ont par ailleurs regrétté que le manque de moyens ne permette pas de pousser cette préparation à un niveau suffisant.