C'est au mois d'août 2011 que la maladie s'est déclarée en Afrique. Après confirmation de l'OIE ou Office International d'Epizootie, les divers responsables malgaches ont eu l'obligation de porter à la connaissance (par 4 rapports) des membres de l'OIE l'apparition de cette maladie des crustacés dans une partie de l'île. Des mesures de précautions et de prévention interministérielles ont été prises lorsque la maladie était apparue au Mozambique. Pourtant, une ferme du sud ouest de la Grande île a été contaminée par le virus.
Le Directeur exécutif de l'Autorité sanitaire halieutique a apporté quelques explications sur les mesures adoptées : la mise en quarantaine de la zone contaminée, l'observation et la surveillance s'étendant sur plusieurs kilomètres aux alentours de la ferme et le contrôle de tous les mouvements au niveau de la ferme.
Les conséquences de cette contamination à court et à long terme sont graves : 300 tonnes de crevettes brûlées pour stopper la prolifération de la maladie, la cessation des activités conduisant à une perte estimée à 3 500 000 euros à la société, 300 employés mis au chômage technique. Au niveau national, l'apparition de la maladie pourrait freiner les investissements dans ce secteur, à moins de parvenir à rassurer ces investisseurs en maîtrisant la situation (en arrêtant la propagation de la maladie). Le volume des exportations pourrait baisser, alors que d'après l'ASH ou Autorité sanitaire halieutique, en 2011, la valeur des exportations des crevettes était de 189 milliards d'ariary avec une quantité exportée atteignant les 8 837,25 tonnes.