Après sept années de fermeture pour des raisons budgétaires, l'Ambassade Britannique à Madagascar va rouvrir ses portes à la Capitale. Elle sera totalement opérationnelle à la fin du premier trimestre 2013. L'Ambassadeur récemment désigné, Timothy Smart et qui succède à Brian Donaldson était à Diego Suarez du 8 au 14 novembre pour la commémoration de l'Armistice du 11 novembre 1918.
L'Ambassadeur, lors d'une conférence de presse à son arrivée à l'aéroport d'Antsiranana, a avancé qu'il faut montrer le respect rattaché au sacrifice des soldats, « des soldats et des héros ont combattu pour un meilleur monde » a-t-il déclaré. Il a ajouté par ailleurs que des liens d'amitié se sont tissés depuis l'arrivée des premiers Britanniques à Madagascar (les missionnaires chrétiens du 16ème au 19ème siècle) jusqu'à aujourd'hui. « Une amitié s'est développée entre la Grande-Bretagne et Madagascar, nous sommes à Diego Suarez pour montrer et raffermir cette amitié… Il y a un passé, une trace laissée par les Britanniques à Madagascar et à Diego Suarez et c'est pour développer cette présence que nous nous rendons au plus près de la population malgache » a expliqué Timothy Smart. Ce raffermissement des relations entre les deux pays s'observe au niveau de la contribution britannique dans les aides européennes pour l'environnement et le social à Madagascar. Le journalisme et le leadership figurent aussi parmi les domaines à promouvoir. Des chantiers sont à développer pour la prospérité sachant que des entreprises et des ONG britanniques évoluent dans la Grande île. En ce qui concerne la politique, Timothy Smart affirme que le Royaume-Uni soutient la Communauté de Développement d'Afrique Australe ou SADC pour qu'il y ait stabilité et démocratie durant cette période de transition. Quelques semaines auparavant il avait déclaré à Antananarivo que « les ressources d'une Ambassade nous permettront de travailler plus efficacement pour soutenir le retour à Madagascar d'un gouvernement constitutionnel pleinement reconnu après des élections libres, comme prévu dans la Feuille de route de la Communauté de Développement d'Afrique Australe ».
■ V.M.