D’après les organisateurs de « Épelez-moi », les jeunes qui étudient dans des collèges et lycées catholiques ont particulièrement excellé dans ce concours. Les gagnantes sont en effet issues d’établissements catholiques. Djamie Miresse, 14 ans a remporté le concours chez les collégiens. Elle a obtenu un mini-dictionnaire, des stylos et un bloc-notes. Mêmes lots pour Tongalaza Joëla qui a gagné le concours chez les lycéens. Les jeunes qui se sont mesurés lors de ce concours ont dû épeler des mots tels que : chéquier, androstérone, ventôse… et n’ont eu droit qu’aux définitions et origines du mot. La plupart des mots qui leur a été demandé d’épeler fait partie des termes utilisés dans le programme scolaire relatif à leurs niveaux. L’épreuve était constituée de cinq tours, chaque élève devait épeler un mot à chaque tour. Après une sélection qui a été faite au niveau de chaque établissement, les deux gagnants du concours de chaque collège et lycée ont accédé à la finale qui a eu lieu à l’Alliance française l’après-midi du mercredi 19 décembre.
D’après les explications de Joseph Jean Brimel, président de l’association FMAO (Fikambanana Maitso Anivon’ny Oniversite) : « l’idée d’organiser ce concours nous est venue lorsque nous avons constaté que les universitaires ont un niveau assez faible en grammaire de langue française. Nous espérons que ce concours pourra éveiller l’amour pour cette langue et l’attention que nous devrions apporter aux détails. » Cette association universitaire créée en mars 2011 vise à promouvoir la recherche et la compétence. Ses membres entendent continuer l’organisation de concours de ce genre l’année prochaine, mais ne cachent pas que l’association fonctionne surtout avec la participation des membres. En manquant de moyens matériels et financiers, il serait difficile de récompenser les gagnants comme ils le méritent.