La frégate Louise Marie de la marine belge, qui participe pour la troisième fois à l'opération européenne Atalanta de lutte contre la piraterie somalienne était en escale à Diego Suarez du 4 au 7 janvier
Le vendredi 4 janvier, le ministère de la Défense belge a annoncé que la frégate Louise Marie a mis en fuite deux embarcations de pirates qui s'étaient attaquées à un navire marchand dans l'océan Indien le mercredi 2 janvier. C'est la troisième intervention du Louise Marie depuis le 23 novembre 2012
Le bâtiment a été appelé à la rescousse par le navire, le MV Stone Town Lay, qui disposait à bord de sa propre équipe de protection. L'équipage du navire a réussi à contenir les pirates jusqu'à l'arrivée du Louise Marie, a indiqué un porte-parole de la Défense au cours de son point de presse hebdomadaire sur les opérations militaires à l'étranger. Les deux skiffs des pirates - de petites embarcations généralement équipées de puissants moteurs - ont pris la fuite à l'arrivée de la frégate. Une équipe du Louise Marie est ensuite montée à bord du MV Stone Town Lay pour s'assurer qu'aucun pirate ne s'y trouvait, avant que la frégate ne poursuive sa mission, en direction de Madagascar, a ajouté le porte-parole.
Cette frégate, engagée depuis le 23 novembre 2012 dans l'opération Atalanta (ou Eunavfor) - la première opération navale de l'Union européenne de lutte contre la piraterie somalienne -, avait déjà intercepté le samedi 15 décembre un skiff avec cinq pirates présumés à son bord au large des côtes somaliennes. D'après le communiqué, ce skiff faisait très probablement partie du groupe de pirates qui avait tenté d'attaquer le navire marchand MV Papua fin novembre. Le commandant de la frégate, le capitaine de frégate Hans Huygens avait alors déclaré, « cette action montre clairement que les unités de l'opération Atalanta restent nécessaire au large de la Corne de l'Afrique afin de dissuader la piraterie, mais aussi comme 'force for good'»
Trois pirates ont également été arrêtés le 27 décembre mais ont été relâchés après quelques jours « faute de preuves suffisantes » pour les poursuivre en justice, soit en Belgique, soit dans un pays voisin de la Somalie.
Plusieurs bâtiments français devraient faire escale à Diego Suarez au cours de ce mois de janvier mais ont finalement été appelés pour d'autres missions
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