Le Général Rakotobe Rodin, deuxième officier adjoint au commandement de la gendarmerie nationale

Le Général Rakotobe Rodin, deuxième officier adjoint au commandement de la gendarmerie nationale présidait la cérémonie de passation de commandement du groupement de la gendarmerie de la DIANA entre le Lieutenant Colonel Antoine, sortant et le Colonel Razanakoto Andrianirina Yvon, entrant, ancien commandant de groupement de gendarmerie pour la région Sofia.

La cérémonie s'est déroulée à l'état-major de la gendarmerie nationale d'Antsiranana, au Tranobozaka à laquelle ont assisté les autorités et des notables de la ville de Diego Suarez.

C'est également ce 15 mars qu'a été inauguré le nouveau bâtiment du groupement. En s'adressant au nouveau Commandant, le Général Rakotobe Rodin, représentant du Secrétaire d'Etat à la gendarmerie a insisté « ce n'est pas seulement la Gendarmerie Nationale qui attend de vous des résultats, il y a aussi ces Raiamandreny, la population et les autorités qui sont représentés ici ».

Renforcement de capacité opérationnelle

Un renforcement de capacité opérationnelle des éléments de la gendarmerie est nécessaire. C'est ce que le deuxième officier adjoint au commandement de la gendarmerie nationale a déclaré dans son allocution. Il a affirmé que « l'esprit militaire n'est plus observé chez certains gendarmes », il a pris comme exemple les faits qui se sont produits dans le Sud lors des opérations contre les dahalo (bandits). « Il y a ceux qui osent faire face et affrontent les ennemis, mais il y a ceux qui préfèrent s'enfuir », c'est pour cela d'après lui qu'il y a eu des morts du côté des forces de l'ordre. Il a par ailleurs confirmé la déclaration du Commandant à la gendarmerie nationale sur le renforcement de la lutte contre la corruption en rappelant que 19 gendarmes ont été rayés de la liste des élèves gradés à la suite d'enquêtes de suspicion de corruption.
Il a soutenu que « il faut rappeler aux gendarmes quelle est l'attitude à avoir face au combat » et recommandé aux gendarmes d'Antsiranana à ne pas se contenter et se comporter seulement tels des gendarmes de bureau.

■ V.M