Dans la nuit du samedi 29 Juin, aux alentours de 21h, une mère de famille quadragénaire revenant d’une fête familiale a été victime d’une agression par des « Foroches », les jeunes voyous tristement célèbres d’Antsiranana, dont l’issue aurait pu être fatale sans sa perruque.
Seule dans la rue Lafayette, à quelques 120 mètres du bureau de la commune, cette dame a été interceptée par une bande de cinq jeunes garçons armés de coutelas et de couteaux de cuisine alors que munie de son sac à main elle sortait tranquillement aller attendre un taxi pour rentrer chez elle. En quelques secondes, elle a été entourée, molestée et soulagée de son sac à main, de ses boucles d’oreilles, de son alliance, ainsi que d’un collier et de quelques bracelets de moindre valeur. Dans le sac à main se trouvait la somme de 50 000 Ariary que sa fille venait de lui remettre, ainsi qu’un téléphone portable, sa carte d’identité nationale et la clé de chez elle.
Trois la tenant et deux la menaçant avec les couteaux, ses agresseurs lui ont assené sans ménagement des rafales de gifles, tout en l’insultant de ne pas avoir eu la délicatesse de sortir avec un téléphone de meilleure marque que celle qui était en sa possession. Elle s’est débattue en envoyant des coups de coudes dans toutes les directions, parvenant à commencer à se dégager. En voyant leur victime ne pas se laisser faire, celui qui semblait être le chef de la bande a alors donné l’ordre qu’on lui coupe la gorge. Le deux acolytes qui la maintenaient ont alors tenté de lui basculer la tête en arrière pour faciliter la mise à exécution de cet ordre en lui tirant sur les cheveux. A la grande surprise des agresseurs, ceux-ci leur sont restés dans les mains : la dame portait en effet une perruque qui, en cédant, lui a permis de se dégager et de s’enfuir en courant malgré sa gorge ensanglantée par un début d’entaille. C’est à cet instant qu’un taxi qui débouchait sur l’artère a fait fuir les jeunes foroches avec leur butin. Le taxi a aussitôt transporté la dame à l’ hôpital manara-penitra au service des urgences où son état a nécessité quelques points de sutures. Elle a pu malgré tout regagner son domicile quelques heures plus tard. Le lendemain, elle a déposé plainte, et dans la journée même, une des radios locales annonçait qu’un sac avec une clé et une carte d’identité au nom de cette héroïque mère de famille avait été retrouvé. Une enquête est en cours.
■ Luis. K
Commentaires
Inqualifiable et d'une barbarie inhumaine que cette agression. Bon sang, qu'attend Madagascar pour voter la peine de mort face à de tels actes ! Lorsque ces petites ordures de Foroches verront les leurs pendus au bout d'une corde, ils réfléchiront à deux fois avant de tuer une honnête mère de famille.
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