Des jeunes d’Antsiranana ont suivi du 15 au 22 mai des ateliers de graff et de light painting à l’Alliance française d’Antsiranana
L’artiste réunionnais, Mégot, pendant son séjour à Antsiranana a réalisé des peintures dans les rues d’Antsiranana et dans des endroits plus éloignés de la ville. Le peintre a partagé sa vision de l’art aux jeunes d’Antsiranana qui ont répondu à l’invitation de l’Alliance française. Le 15 mai, les peintres en herbe et des dessinateurs, ont couché leur inspiration sur des vannes (sahafa). Mozer, qui est dessinateur, a réalisé pour la première fois des graffitis sur de tels supports, avec des marqueurs et de la peinture à eau. L’occasion pour lui, qui n’a pu jusqu’alors que regarder via Internet, des réalisations de tels types et qu’il semble apprécier. Mégot soutient que réaliser des graffitis est à la portée de tout le monde « chacun a vu des motifs tout au long de son existence. C’est ce que nous faisons ressortir pendant que nous « dessinons » ». Les jeunes apprécient cet art car « il ne s’agit pas de viser quelque chose de parfait, comme dessiner ou peindre un visage ». Nino, lui aussi dessinateur, en pleine création confie que « plus nous avançons, plus nous avons des idées et nous avons des détails ». Les œuvres de Mégot étaient exposées à l’Alliance française du 15 au 23 mai.
La réalisation de l’art que Jean Marc Lacaze a partagé a passionné également les jeunes diegolais. « Light painting » c’est peindre avec la lumière. Le résultat est impressionnant, mais il faut un appareil photo performant. Cela n’empêche qu’il est possible d’apprendre et développer ensuite son savoir-faire. « Il faut comprendre le principe. Puis il faut de la technique et de la dextérité » explique l’artiste.
Ces ateliers sont un projet culturel de l’Alliance française soutenu par France volontaire, la région Réunion et le FEDER (Fonds Européen de Développement Régional).
■ V.M